L'oeuvre de fiction d'Ursula K. Le Guin (1929-2018) est connue internationalement et a fait l'objet de nombreuses distinctions tant dans le domaine de la science-fiction que dans celui de la littérature générale. Cette oeuvre littéraire s'accompagne de plusieurs essais et conférences sur l'écriture, la lecture et l'imagination qui en explicitent le contenu et permettent de mieux en comprendre les enjeux et les implications. Ce volume, qui vient à la suite d'un précédent paru à l'éclat en 2021 (Danser au bord du monde) rassemble des essais (ou conférences) parus (ou prononcées) entre 1988 et 2003 permettra aux lecteurs francophones de pénétrer dans le monde de Le Guin, peuplé de "mots, femmes et territoires" singuliers au miroir duquel se "réfléchit" le nôtre. Les grands thèmes d'Ursula K. Le Guin sont bien présents ici, en particulier les questions de 'genre', le féminisme et l’histoire des peuples autochtones. Avec ce nouvel ensemble, le lecteur francophone disposera de la traduction de la plupart des essais de cette grande dame de la littérature.
Le livre est préfacé par Theo Downes-Le Guin.
Ursula K. Le Guin est l'auteur de très nombreux romans et récits, pour lesquels il a reçu de nombreux prix tout au long de sa longue carrière. On retiendra surtout les grands cycles de Terremere et de l'Ekumen, tous traduits en français dès la fin des années soixante dix dans les plus prestigieuses collections de science-fiction, alors sous la houlette de Gérard Klein, auteur d'un essai sur l'oeuvre de Le Guin. Fille de Theodora Krober, auteur du chef d'oeuvre Ishi (Terre humaine), son oeuvre pourrait se définir comme une «anthropologie imaginaire» d'un monde à venir (c'est d'ailleurs le propos d'un de ses livres : La vallée de l'éternel retour). La main gauche de la nuit (1969), L'autre côté du rêve (1971) ou Les dépossédés (1974) sont de véritables classiques, qui lui ont permis de voir son oeuvre publiée de son vivant dans la célèbre Library of America. L'éclat a publié en 2021 un premier recueil d'essais, Danser au bord du monde, traduit par Hélène Collon et préfacé par Patricia Farazzi.
Photo de Couverture: Patricia Farazzi, Canon Beach, 2015
Danser au bord du monde
