María Zambrano
Saint Jean de la Croix
Saint Jean de la Croix
De la “nuit obscure” à la plus claire mystique. Précédé du « Cantique spirituel ».
Paru dans Les Cahiers du Sud, en 1942, ce “petit chef d’œuvre” de María Zambrano (1904-1991), traduit par Suzanne Brau, inscrit la pensée mystique et poétique de Saint Jean de la Croix (1542-1591) au cœur même d’une humanité dont il incarne la plus extraordinaire expression, sur cette “terre jaune, embrasée d’un feu qui n’est pas celui du soleil”. Rarement la poésie de Jean de la Croix fut si parfaitement donnée à fleur de peau, et le hasard a voulu que, dans cette même revue et au presque même moment, un poète, traducteur, résistant, Simon-Rolland (1907-1944), livre ses propres traductions des poésies du Saint, qui sont, écrivait Pierre Emmanuel, “si belles qu’elles égalent l’original”.
Le Cantique spirituel parut toutefois aux éditions Charlot en 1945, de l’autre côté de la méditerranée, et c’est cette traduction exemplaire qui est reprise ici, en miroir du Saint Jean de la Croix de María Zambrano, qui fait entendre la “musique silencieuse” de l’esprit.
De l’Aurore Clairières du bois Île de Porto Rico