Georges-Arthur Goldschmidt
L’exil et le rebond
Approchant l’âge canonique des 90 années, Georges-Arthur Goldschmidt revient une nouvelle fois sur cette Allemagne qu’il quitte enfant en 1938, pour essayer d’en comprendre le caractère littéralement hors du commun qui, d’une certaine manière, l’isole de la communauté des pays européens à laquelle elle appartient, après qu’elle a échoué à la dominer par la force. Paradoxe d’un pays, entre puissance et fragilité, qui a marqué l’histoire européenne de l’empreinte indélébile du plus criminel de ses totalitarismes. Dès lors l’exil « contraint et à jamais » devient libération créatrice, ouverture à l’autre, à sa langue, à la générosité de son accueil. Dans ce texte les deux récits s’entremêlent et se reflètent l’un dans l’autre sans se confondre.
« Dans sa vigueur même, ce livre lumineux et attachant est, comme tous ceux de son auteur, très précieux pour comprendre l’Allemagne – et mieux l’aimer » Marc Lebiez dans En attendant Nadeau (lire l'article)
À l'occasion des prochaines élections en Allemagne, le livre sera remis en vente. Comment résoudre la «question allemande»? L’analyse de Georges-Arthur Goldschmidt apporte quelques éléments de réponse.
Georges-Arthur Goldschmidt (1928) est un écrivain et traducteur français, né en Allemagne et vivant à Belleville. Il a traduit un grand nombre d’auteurs, dont Peter Handke ou Franz Kafka, et est l’auteur d’une œuvre importante, récits et essais, centrée sur les questions du langage. Il a publié récemment Les Collines de Belleville (Jacqueline Chambon, 2015), Un destin (L’éclat, 2016) Heidegger et la langue allemande (Éditions du CNRS, 2016).
Un destin