La constellation

«Les yeux de Virgil étaient brouillés de sable et de sel. À quelles monstruosités avait-il dû survivre! Il était seul désormais. Il se hissa jusqu'à une crête et vit une tour dressée au centre d'une longue dépression du désert, à environ mille mètres. Chaque pas arrachait des gémissements à sa gorge sèche, il parvint au pied de l'édifice à bout de forces. Sur le linteau d'une porte colossale, il put lire encore l'inscription : «Qui pénètre ici fait signe au déclin...»
Malgré l'avertissement, il poussa le lourd vantail...»
Cet avertissement vaut pour tout lecteur de Georges Préli, et peut-être vaut-il pour tout lecteur d'un texte de littérature...
Il n'empêche qu'avec La Constellation, on assiste à l'élaboration d'une oeuvre de grande qualité et rare, de celles qui se protègent derrière le lourd vantail du silence.

Georges Préli a publié: La force du dehors (sur Maurice Blanchot), Le jeu de Sanderscott, et  La saison du sphinx.