éditions de l'éclat, philosophie

EMMANUEL FOURNIER
CROIRE DEVOIR PENSER


 

 

 

88. Croire pouvoir

 

910. Prévoir, et hélas voir se réaliser. En dépit d'avoir imaginé pouvoir réaliser autrement.

907. Vivre, non pour s'employer, mais pour s'essayer. Chercher comment s'essayer.
Expérimenter de se déterminer ainsi. Apprendre à mourir un peu. Se dessiner en expérimentant à nouveau. Et vivre en mourant d'expérimenter

705. Comment savoir ne pas se perdre en se réglant? Comment s'assurer de ne pas se déformer ni s'aveugler

669. Penser chercher comment penser chercher comment penser... Penser, pour s'éviter d'errer à penser et s'épargner de s'y fatiguer.

471. Trouver : croire avoir découvert pour avoir nommé. Croire avoir décrit pour avoir défini et inventé. Croire avoir expliqué pour avoir construit. Et croire avoir vérifié pour s'être retrouvé et obéi en ne regardant pas autrement.
Ou bien : croire avoir inventé pour avoir découvert. Croire avoir créé pour avoir décrit, etc

479. Croire avoir découvert en n'ayant qu'inventé. Croire avoir inventé en n'ayant que découvert. Croire pouvoir tantôt penser percevoir, tantôt penser rendre.

700. Croire mieux se persuader en trouvant ou en inventant, qu'en écoutant et en suivant

418. Aimer nommer pour discerner et reconnaître. Se réjouir de reconnaître et de nommer après avoir cru perdu ou avoir oublié. Et aimer nommer aussi pour confondre et associer. Aimer pouvoir, en nommant

527. Moins changer que se révéler pouvoir. Se contenter de croire pouvoir.

190. Se mener en se promettant de se satisfaire. Croire pouvoir pour découvrir pouvoir.

 

 

89. Savoir vouloir

 

9. Penser sembler vouloir. Penser sembler devoir. Penser sembler pouvoir.
Vouloir pour avoir pu vouloir.

980. Vouloir comme se savoir déterminé, sans savoir comment.

31. Croire ignorer comment se déterminer. Croire se déterminer. Croire devoir douter d'être déterminé. Croire n'être jamais déterminé, etc.
Croire ignorer comment être déterminé. Se croire déterminé. Croire devoir douter de se déterminer. Croire ne jamais se déterminer, etc.
Penser vouloir croire. Penser devoir croire.

29. Croire vouloir, sans se croire amené à vouloir. Se croire amené à vouloir, sans se croire régi. Se croire régi, sans croire devoir subir et obéir.

8. Choisir, en pensant devoir choisir, ou vouloir choisir, ou devoir vouloir choisir, ... ou en pensant seulement à choisir, ou en n'y pensant pas.

228. Constater préférer, constater choisir comment vivre. Penser pouvoir se dire choisir ou ne pas choisir, mais penser pouvoir aussi se voir autrement.

90. Que faire? Comment s'y prendre? Chercher, en aimant et en pensant, en dessinant et en écrivant. Et ainsi trouver comment vivre, en vivant.
Savoir choisir comment se parler.

822. Parfaire de s'individualiser et de s'autonomiser, en se légitimant de le faire. Croire devoir savoir vouloir.

936. Pour expliquer pourquoi préférer, décrire comment préférer.

 

90. Pouvoir manquer

503. Se grandir de savoir pouvoir faillir et se laisser distraire. Et se réjouir de se le faire rappeler parfois, pour l'oublier trop souvent. Toujours craindre de régresser.

222. Vouloir ne pas pouvoir ne pas être. Vouloir devoir ne pas pouvoir ne pas être, etc.
Vouloir pouvoir ne pas être. Vouloir devoir pouvoir ne pas être, etc.

427. Penser tantôt concevoir et faire exister par penser. Et penser tantôt percevoir et trouver exister par penser. Pourquoi devoir, ou concevoir ou percevoir? Pourquoi croire devoir toujours être?

398. Faire être. Oublier. Se mettre à philosopher. Douter d'avoir fait être, etc.
Penser ne pouvoir que se voir, s'entendre, se toucher, en se laissant fasciner de pouvoir se décrire ainsi.
Penser faire exister, et douter de voir exister en s'exagérant d'avoir fait. Et finir par s'effrayer de douter d'exister, en s'imaginant s'être fait exister.

411. Croire devoir à la fois faire être et se faire être. De là, ou bien penser ne pas pouvoir penser ne pas être : croire devoir être pour pouvoir faire être et se faire être. Ou bien croire devoir commencer par faire ne pas être et par se faire ne pas être.

 

367. Nommer ainsi pour s'appuyer. Puis oublier avoir supposé en nommant. Et prétendre ne plus pouvoir nommer ou penser autrement.

Dire, et donc s'abuser. Sans croire ne pas devoir le faire, ni croire ne pas pouvoir dire autrement. Faire être, en faisant ambivaloir et en incitant à imaginer.

 

 

91. Savoir finir

 

379. Muer pour embellir, et se destiner à mourir.

 

356. Savoir devoir mourir, et pourtant ne pas y penser.

Apprendre à s'attrister de devoir mourir : s'imaginer attrister et faire pleurer en mourant. Répéter, jusqu'à s'habituer à s'attrister et à s'attrister par penser.

 

986. Se désespérer, en mourant, de ne plus accompagner, de ne plus voir devenir, de ne plus savoir, etc.

Aussi, souffrir dès maintenant de ne pas accompagner, de ne pas regarder devenir, de ne pas savoir, etc.

Pourquoi souffrir de devoir mourir, mais ne pas souffrir de mourir déjà en vivant?

 

433. Dormir, quitter, oublier, ... et croire ne pas savoir –mourir!

 

447. Se surprendre à mourir avant de s'être réalisé, avant d'avoir actualisé. Se définir en mourant.

Se libérer et, en se libérant, exprimer comment dépendre et subir. Mourir et, en mourant, exprimer vivre et comment vivre. Achever de se définir, pour achever de se personnaliser et de s'individualiser.

 

954. Penser devoir s'échapper, devoir varier. En voulant ne pas pouvoir en finir de décrire.

Toujours douter, sauf de devoir finir. Mais quand?

 

377. Pourquoi philosopher? Pourquoi critiquer? Pourquoi vouloir ne pas comprendre? Pourquoi vouloir se méprendre comme pour s'encourager à ne pas s'arrêter de penser?

 

188. Craindre de s'éveiller au point de se précipiter et de se disperser. Attendre un peu de s'assoupir à nouveau.

 

 

92. Vouloir manquer

 

437. Craindre de se perdre. Chercher comment pouvoir se perdre. Douter de se perdre, ...

 

476. Sentir, comme s'ouvrir et se donner. Laisser faire, comme pour manquer et se laisser emporter.

Désirer trouver et croire n'avoir rien fait. Se dépouiller pour munir, en croyant ainsi ne plus s'isoler. Préférer trouver ailleurs que se retrouver. Et oublier s'être dépouillé.

 

273. Faire ne pas être, faute d'avoir vu. Faire être, faute d'avoir vu. De même : définir pour faire être, ou abstraire pour faire être.

 

391. Pourquoi se priver? Pourquoi se priver de se priver? S'interdire? S'interdire de s'interdire?

Pourquoi croire ne pas pouvoir définir sans supposer être ou sans faire être? Pour vouloir le croire? Ou pour croire le devoir? Pour définir comment définir? Ou pour admettre comment définir?

 

18. Penser devoir taire, en voulant ne pas pouvoir dire. Comme pour laisser supposer ou pour faire être en taisant.

Se laisser cacher, pour se gaspiller à chercher. Désirer, pour s'appâter et se disposer à se faire prendre. Espérer, pour se consumer à résoudre, etc.

 

458. Vouloir être, ou subir d'être? Faire pour faire devenir, ou être pour devenir? Se faire être, ou se trouver être? Etc.

Tenir à pouvoir confondre ou ne pas confondre. A ne pas devoir se restreindre.

17. Abandonner pour s'alléger et avancer. Taire pour éclaircir et précipiter. Comme pour s'inciter à ralentir.

Choisir plutôt de ne pas être. Pour respirer.

 

 

93. Douter de savoir

 

60. Croire ne plus comprendre. Croire n'avoir jamais vraiment compris, n'avoir su que se familiariser au point d'avoir cru comprendre, etc.

Pourquoi croire devoir croire ainsi? Comment se justifier de douter de comprendre ?

 

646. Se moquer d'admettre jusqu'au jour où admettre. Jusque-là, souffrir de penser.

 

75. Compliquer en simplifiant : analyser pour éclaircir, mais obscurcir en précisant et en complétant au point de transformer. Confondre ici, en croyant clarifier là-bas, repousser plus loin en croyant avoir éradiqué, blesser en croyant soigner, ...

 

375. Confondre? Différencier? S'imaginer froisser là hélas, en dépliant ici.

 

49. Désobéir. Oser refuser d'admettre. Oser ne pas comprendre et s'enhardir à se demander pourquoi. Préférer faire comme de ne pas s'y reconnaître.

 

58. Douter de savoir sous prétexte de ne pas pouvoir en finir de questionner? Ou douter de devoir questionner et de devoir achever de répondre?

Pourquoi croire devoir douter de comprendre sous prétexte de ne pas savoir achever de définir?

 

457. Croire devoir douter, sous prétexte de pouvoir décrire autrement. Écrire, sans vouloir douter, mais en pensant ne pas savoir comment écrire. Philosopher, pour apprendre à connaître, en doutant de savoir nommer.

94. Savoir pouvoir

 

132. Idéaliser ou non, réaliser ou non, faire signifier ou non, confondre ou discerner, etc.

Aimer voir théoriser. Aimer voir différer. Pour aimer rapprocher et comparer, opposer et composer. Pour aimer choisir et préférer.

 

243. Croire pouvoir, en ne sachant pas ne pas pouvoir. Et croire ne pas pouvoir, en ne sachant pas pouvoir.

Sans croire mériter d'être soigné.

 

344. D'avoir compris, pouvoir. Penser devoir connaître pour pouvoir : devoir maîtriser, s'être formé ou avoir été entraîné, etc. Donc croire devoir.

Croire avoir progressé en pensant devoir savoir pour maîtriser. Et ne s'être peut-être que rappelé pouvoir dire savoir pour dire pouvoir.

 

92. Savoir pouvoir. Ou plutôt croire devoir inventer comment pouvoir.

 

254. Penser ne pas pouvoir, pour avoir idéalisé. Mais pourquoi s'interdire d'idéaliser et se contraindre à niveler?

Idéaliser comme pour simplifier ou pour embellir.

 

522. Pourquoi croire devoir s'interdire au lieu de s'éveiller assez pour résister à s'abuser?

Croire pouvoir s'interdire, mais croire devoir aussi savoir pourquoi s'interdire et comment faire autrement.

 

336. S'inquiéter de savoir ne pas pouvoir, mais pas de ne pas savoir pouvoir.

S'inquiéter d'imaginer ne pas pouvoir, mais pas de ne pas pouvoir imaginer.

 

 

 

95. Pouvoir se libérer

 

771. S'accoutumer à suivre. Et se perdre là où agir autrement. Tâcher, sinon de ne pas suivre, du moins de ne pas s'enliser. Chercher à pouvoir se libérer.

 

871. Ne pas se contenter de retenir et de s'accoler : chercher comment approfondir et radicaliser, comment utiliser pour réagir, comment relier pour faire signifier.

 

753. S'exercer à se libérer :

– exacerber : reconnaître s'être aliéné et constater avoir contribué à s'aliéner en protestant,

– inverser : reconnaître par où avoir asservi en croyant se laisser asservir,

– transposer : faire ressembler pour montrer ne pas devoir,

– transformer : faire signifier autrement, sans le dire,

– décomposer : analyser, détacher, et ainsi démythifier,

– intégrer : relier, faire dépendre, et ainsi dédramatiser,

– dénaturer : ajouter, complexifier, hétérogénéiser,

– embrasser : se reculer, échapper à se conformer et à appartenir.

 

773. S'exercer à se libérer, et finir par s'enfermer autrement.

Croire se menacer de ne pas pouvoir se libérer, sous prétexte de pouvoir se déterminer.

 

995. Douter de pouvoir se libérer faute de pouvoir contrôler comment dépendre. Et faute de contrôler comment s'assurer de pouvoir se libérer.

 

213. Aimer, mais sans se limiter.

Ne manquer que de pouvoir se libérer.

Pleurer de pouvoir donner mais pas se donner, de pouvoir aider mais pas aimer.

 

150. Manquer de pouvoir se libérer, faute de comprendre devoir finir.

96. Servir de croire

 

542. Penser pervertir en doutant. Penser devoir fonder, pour moraliser et se justifier d'agir sans regretter, ni trembler.

 

549. S'entendre pour croire, de sorte à se rencontrer et à se sécuriser. Se préparer ainsi à se laisser gouverner.

 

270. Finir par s'ensorceler à force de s'empresser d'ad–mettre et de s'habituer à suivre. Pervertir pour se surprendre à croire devoir préjuger.

Et s'ensorceler en se persuadant n'être en rien forcé à accepter d'expliquer ainsi et à devoir le faire toujours.

 

974. Pourquoi craindre de se laisser déformer à force de se laisser habituer?

 

219. Tantôt préjuger pour travailler, tantôt paresser à préjuger. Choisir comment préjuger.

 

555. Pourquoi ne pas penser connaître sans pouvoir se fonder? Pour ne pas se laisser abuser? Mais pourquoi croire devoir se laisser abuser faute de pouvoir se fonder? Et –pourquoi croire éviter de se laisser abuser à condition de se fonder?

Croire devoir se fonder pour ne pas se perdre et s'égarer. Mais pourquoi penser se désangoisser en se fondant? –Pourquoi penser devoir se repérer pour ne pas se tromper? Pourquoi craindre de s'effondrer?

 

598. Croire, comme pour douter un peu : croire, comme décider de ne pas douter, d'immuniser. Croire, comme choisir comment regarder et ainsi se déterminer à voir. Etc.

 

653. Croire pour supporter. Pleurer pour se prouver souffrir et s'assurer de ne pas s'illusionner. Dès lors, s'accommoder de souffrir comme de se parler.

 

97. Savoir changer

 

38. Que changer en pensant? Que se retirer? Que s'ajouter? Et pourquoi toujours douter de penser? Et pourquoi croire ne jamais rien changer? Douter de savoir changer?

 

182. Penser, mais croire ne pas réussir à modifier. Ou plutôt croire ne pas pouvoir le savoir. Agir et croire ne pas savoir à quoi servir.

 

895. Désirant autrement, apprendre à se satisfaire autrement, à se différencier sans se spécialiser ni se borner.

 

245. S'empêtrer à croire. Se fanatiser à croire devoir croire ainsi, sans comprendre comment pouvoir croire autrement.

S'abandonner à généraliser, comme pour se décourager. Prétendre tout expliquer, en ne disposant pas de quoi expliquer comment varier.

 

439. Pourquoi croire devoir chercher à délimiter ou à rigidifier là où définir en désignant et en énumérant? Pourquoi croire devoir chercher à définir ou à délimiter là où expliquer en illustrant ou en décrivant autrement?

 

13. Diversifier, pour se surprendre à préjuger. Sans confondre, sans amalgamer. Faire ambivaloir, sans faire équivaloir. Quitte à sembler hésiter, sans hésiter pourtant.

 

533. Étudier, comme pour apprendre à ne pas se restreindre de penser autrement.

Se régler. En se sachant enclin à varier.

Penser sembler régler. Penser sembler mythifier. Et pourtant ne penser que pour expérimenter.

 

121. S'habituer à se divertir. Puis changer pour s'habituer autrement. S'habituer à varier pour varier à s'habituer.

 

 

98. Servir de servir

 

252. Servir, sans savoir à quoi bon. Ne pas douter de servir, mais douter de servir de servir.

 

837. S'engager pour expérimenter et connaître. S'asservir pour se libérer. Se dompter pour s'ensauvagir.

 

842. Se subordonner, pour trouver comment se libérer. S'affranchir, pour déterminer comment se soumettre.

Penser devoir se résigner à se régler pour pouvoir s'épanouir. Croire s'éviter de désespérer, en se réglant.

 

832. Servir, mais de manière à s'affranchir en servant. Plutôt que se leurrer à croire pouvoir s'affranchir de servir.

 

875. Servir, non pour résoudre ou pour conjecturer, mais en espérant apprendre à comprendre et à vivre. Philosopher, comme pour chercher comment se réserver et comment s'engager.

 

881. Croire ne devoir penser et écrire que pour travailler à chercher comment vivre et exprimer. Croire devoir s'acquitter d'écrire et de servir, de manière à se libérer pour vivre.

 

838. Se délivrer, en délivrant. Se laisser posséder, en possédant.

S'isoler, et s'aliéner. S'unir, et s'entrelibérer. Continuer de se faire surprendre, et continuer d'aimer.

 

834. Dépendre et se gêner pour penser. Dépendre et se risquer à perdre.

 

654. Souffrir, comme subir ou comme être : jouir, sans en dépendre, sans souffrir de perdre.

 

 

99. Devoir vouloir

 

239. Commencer par croire ne pas pouvoir faire autrement qu'affirmer ou nier. En déduire devoir choisir. Choisir comment commencer et peut-être aussi déjà comment échouer.

 

6. Se dire devoir choisir, ici pour se dire devoir vouloir choisir, là pour douter de devoir vouloir choisir. Ici pour se dire ne pas pouvoir échapper à choisir, là pour douter de pouvoir choisir, ...

 

210. Croire devoir se faire juger. Dès lors croire devoir vouloir, croire devoir créer, croire pouvoir changer, etc.

 

833. S'angoisser d'avoir à vouloir, comme pour se questionner. Se réjouir de s'engager, comme pour se répondre. S'engager en choisissant de s'engager.

 

25. Craindre de se laisser déterminer faute de se déterminer. Craindre de ne pas pouvoir se déterminer. Craindre de ne pas être déterminé. Et craindre de ne plus pouvoir se demander pourquoi craindre.

 

30. Ignorer être amené à vouloir? Se savoir amené à vouloir? Ignorer vouloir? Savoir vouloir?

Croire devoir mériter de vouloir. Comme pour embellir.

 

341. Accueillir, mais pourquoi rechercher? Pourquoi désirer? Et pourquoi penser devoir se laisser motiver pour pouvoir se laisser désirer?

 

339. Croire devoir s'individualiser et s'imposer. Apprendre à penser et à vouloir. Et aussi à s'isoler et à se responsabiliser.

Et rêver de se faire imposer comment aller et comment finir. De ne pas avoir à vouloir. De se libérer de vouloir.

 

 

100. Pouvoir penser

 

472. Pour pouvoir penser, commencer par devoir penser. Pour devoir penser, commencer par pouvoir penser. Pour être, commencer par avoir. Pour avoir, commencer par être.

340. Penser ne pas pouvoir penser sans savoir penser. Penser ne pas savoir penser et donc ne pas pouvoir penser. Penser sembler penser.

 

525. Croire penser, sous prétexte de philosopher, et manquer pourtant de penser. Penser à condition de penser ne pas penser encore. Croire devoir apprendre à penser, faute de pouvoir déjà penser.

 

573. Croire ne pas pouvoir penser, faute d'imaginer comment penser. Et continuer de réfléchir, faute de comprendre.

 

108. Craindre de se persuader au point de s'empêcher de penser. Craindre de se séduire au point de s'envoûter et de se rendormir.

Refuser de jouer. Refuser de théoriser et de s'endormir. De s'imaginer avoir trouvé et en avoir fini. Refuser de s'enrôler et de ne plus penser.

 

142. Choisir comment dire de manière à expérimenter de penser. Comment en parler pour s'aventurer à penser et s'éprouver à penser.

 

436. Croire pouvoir penser ainsi. Puis croire devoir penser ainsi. Puis croire avoir voulu penser ainsi. Etc.

Croire pouvoir penser autrement. Puis croire devoir penser autrement. Croire avoir voulu penser autrement. Etc.

 

701. Comment mériter de penser? Comment penser mériter de penser? Comment mériter de penser mériter de penser? Etc. Ne douter que de savoir comment penser.

 

152. Dessiner, aimer. S'éveillant, philosopher.

Vivre en pensant et pour pouvoir penser. Ni s'en attrister, ni s'abrutir en s'empêchant de s'en laisser distraire.

 

 

 

101. Finir de servir

 

636. Se civiliser en cherchant à se faire reconnaître. S'isoler en ne cherchant pas à se faire reconnaître. Échouer à se domestiquer, en se dégoûtant de plaire.

 

79. S'inquiéter de ne plus servir et d'obscurcir en continuant de répondre. Croire devoir continuer d'expliquer et achever d'éclaircir. Sinon contempler.

 

642. Demander, et admettre de pouvoir être surpris. Philosopher, comme pour aimer : croire devoir répondre.

 

191. Travailler à se faire aimer, comme pour aliéner et se retrouver. Et s'apercevoir trop tard avoir manqué d'aimer et de s'échapper.

 

158. S'inquiéter et se rassurer, en pensant. Se réjouir et s'effrayer, par penser. S'aider et se tromper, s'égarer et se guider, se libérer et s'asservir, etc.

 

200. Se rassurer, s'endormir. S'inquiéter de se rassurer. Se rassurer en s'inquiétant de se rassurer. S'inquiéter de se rassurer en s'inquiétant, etc.

 

929. Objectiver, pour désagréger. Choisir de ne pas juger, de ne pas supposer, pour se désintéresser et ne rien entreprendre. Banaliser, pour déprécier, etc. Et s'étonner de finir de servir.

 

991. Pourquoi s'interdire de servir ou de ne pas servir? Pourquoi s'interdire de choisir comment vivre et comment mourir de vivre? Pourquoi vouloir finir de servir?

 

14. Se repérer pour se démarquer, avant de continuer. Et passer outre, après s'être reconnu. Pourquoi penser finir par ne plus servir?

 

896. Finir de servir, pour enfin finir de se libérer.

102. Vouloir finir

 

628. Commencer par s'obliger à penser en se dépêchant de finir, sans se laisser ralentir, sans se perdre à détailler, quitte à ne pas tout comprendre. Pour ne pas se laisser ballotter à ergoter. Et pour se préserver. S'illusionner de synthétiser en se dépêchant.

 

971. Pourquoi se presser d'en terminer, en sachant devoir finir? Pourquoi croire devoir s'arrêter faute de savoir où aller et comment finir?

 

81. Pourquoi vouloir clarifier sans vouloir en finir?

 

481. Pourquoi vouloir ne pas mourir? Pourquoi taire et ne pas vouloir voir mourir? Mourir, finir. Pour pouvoir recommencer, continuer et se souvenir.

 

419. Se respecter au point de savoir détruire après avoir fait.

S'attacher à déterminer comment détruire, en sorte à se respecter et à réussir de mourir. Comme de déterminer comment mourir.

 

331. Idéaliser : croire à la fois devoir chercher à atteindre et ne pas pouvoir atteindre. Penser pouvoir parfaire au point d'en finir, mais ne pas devoir y arriver. Croire vouloir en finir, ne pas pouvoir finir, et devoir donc continuer.

 

886. Penser devoir se limiter de savoir et d'étudier, sous prétexte de ne pas pouvoir en finir d'apprendre et de chercher à savoir ! Pourquoi vouloir se figer?

 

99. Pourquoi vouloir croire en avoir fini de définir ou d'expliquer? Pourquoi croire devoir chercher afin d'en finir? Pourquoi vouloir réduire, envelopper, et cacher?

 

297. Faire mourir, faute d'imaginer comment faire vivre. Se convaincre de ne pas pouvoir connaître, faute d'imaginer comment atteindre. Ou pour s'autoriser à conjecturer ou à admettre. Obscurcir, comme pour ne plus se désavantager de ne pas y voir.

 

 

103. Finir de vouloir

 

931. Faire signifier, au lieu de rêver retrouver. Mais s'empêcher de jouir en calculant comment interpréter et comment faire signifier. Imaginer ne jamais interpréter sans valoriser et donc sans déprécier. Rêver de ne plus valoriser, et de ne plus vouloir.

 

502. Persuader, séduire. Et finir par s'isoler à force de vouloir se rapprocher. Se désespérer de vouloir, de ne jamais s'échapper, de ne jamais se perdre.

 

220. Refuser de vouloir pour se dépasser, se surmonter. Finir de vouloir et de souffrir, ou plutôt finir de s'isoler en voulant et en souffrant. Pour contempler et compatir.

 

680. Faute de pouvoir en finir de penser, penser devoir en finir de vouloir : se spécialiser, ne plus désirer, se mouler, ne plus être, etc. Oublier pouvoir diversifier, composer et –inventer.

 

938. Vivre et penser, comme valoriser et préférer. Sans pourtant le vouloir. Préférer comme choisir et distinguer. Valoriser comme incliner et enchanter. Préférer préférer.

 

456. Varier, apparier, etc. Mais pourquoi valoriser? Vivre, comme choisir et préférer.

Tolérer, sans pouvoir ni vouloir s'empêcher de préférer. Contraster et distinguer. Et chercher moins à réunir et à totaliser qu'à particulariser et à préférer. Quitte à changer.

 

520. Se sécuriser en s'anesthésiant, en renonçant à vouloir. Renoncer à s'individualiser pour se conformer et s'asservir. Se libérer de penser pour se soumettre à s'assurer et à se sécuriser. Renoncer à vouloir pour se soumettre à devoir. En finir pour se laisser gouverner et utiliser.

 

896. Finir de vouloir, pour enfin finir de subir.

 

 

104. Douter de se libérer

 

791. Se libérer, juste assez pour pouvoir continuer à se dominer.

 

347. Se croire amené à agir. Se croire amené à vouloir agir. Se croire amené à choisir comment s'expliquer d'avoir agi. Se croire amené à croire s'être libéré, ...

Croire cesser de subir sous prétexte de déterminer comment subir.

 

803. Penser ne pas échapper à s'aliéner. Penser ne pas échapper à se libérer.

Penser pouvoir douter de se libérer ou de s'aliéner, et concevoir aussi de se décrire autrement. Mais penser ne pas savoir se justifier de le faire.

 

769. Constater se libérer, s'en assurer, s'arrêter de le vérifier. Sans croire fauter. Croire se libérer. Puis croire devoir en douter, sous prétexte de pouvoir se décrire autrement.

Se libérer en pensant autrement. Et s'aliéner en pensant l'avoir voulu.

 

847. Se libérer en mythifiant. Comme pour se soumettre, mais en adhérant et en décidant de s'enchaîner. Croire devoir accepter pour se libérer. Commencer par se faire suggérer, puis reconnaître et se soumettre. Et finir par croire devoir, ou même par vouloir.

 

627. Se menacer de se perdre, pour s'être laissé séduire à expliquer. Penser mythifier, sous prétexte de croire ou de s'être habitué à savoir. Croire devoir se battre afin de se libérer de dépendre, etc.

 

650. Décrire ainsi pour s'aider à comprendre, sans en dépendre, ni en faire dépendre. Toujours douter de se libérer.

 

 

105. Servir de finir

 

203. Écrire tant pour se retrouver en vieillissant que pour se quitter et pouvoir se porter ailleurs.

En finir, pour se rassurer... Ou pour se porter ailleurs.

 

295. Atteindre, comme pour rentrer se coucher et ne plus espérer. Diviniser, comme pour espérer se satisfaire par imaginer et en s'empêchant d'atteindre.

 

962. Pourquoi attendre de voir pour ne plus oublier? Pourquoi attendre et espérer de vivre? De mourir? Espérer, penser, comme remettre. Au lieu de se fier et de vivre.

 

987. Brûler faute de pouvoir durer. Penser à mourir comme à vivre. Se souvenir ne pas devoir trop attendre pour vivre, ne pas devoir trop différer. Remettre à plus tard non de s'éveiller, mais de se reposer.

 

982. Croire s'aveugler en négligeant d'imaginer que faire après mourir? Croire devoir se préoccuper de mourir, s'en affliger ou s'en réjouir? Croire ne jamais devoir oublier, etc.

Pourquoi se laisser astreindre?

 

346. Devoir mourir pour pouvoir naître et se différencier. Devoir perdre pour pouvoir se renouveler.

Mourir, pour rendre et servir à recomposer.

 

989. Pourquoi s'efforcer de ne craindre ni de mourir ni de vieillir? Pourquoi s'abrutir au point de ne plus redouter? Pourquoi croire devoir chercher à ne plus souffrir?

Aimer s'effrayer de mourir. Aimer souffrir et s'angoisser. Sans se déprimer, mais comme pour se sentir vivre.

Se justifier de souffrir en l'assimilant à vivre. Et craindre de mourir comme de désouffrir ou de se reposer.

 

978. Croire ne pouvoir douter ni de mourir ni de craindre de mourir. Préférer penser à mourir de manière à s'en effrayer. Et s'effrayer de manière à croire et à ne plus pouvoir douter.

 

 

106. Douter de douter

 

652. Croire ne pas pouvoir douter, sans devoir aussi douter de douter. Croire ne pas pouvoir douter, sans devoir toujours douter.

 

400. Toujours douter, sauf de penser en doutant. Du coup croire ne jamais parvenir à douter. Croire manquer de douter, à force de trop vouloir douter. Penser sembler douter. Croire ne pouvoir douter que de douter, etc.

 

564. Toujours douter. Sauf de douter et d'être compris en l'énonçant. Toujours douter. Sans rien changer. Comme pour universaliser en renonçant à distinguer. Croire devoir se demander pourquoi douter.

 

570. Croire pouvoir douter. Mais pourquoi penser devoir douter sous prétexte de pouvoir douter? Croire devoir se justifier de douter. Croire devoir se fonder à douter, et croire devoir douter de douter.

 

72. Pourquoi avoir dû se questionner? Comment en être venu à s'interroger? Et pourquoi se le demander? Et comment se demander pourquoi se questionner? Comment douter de douter? Etc. S'étonner de se mettre à philosopher.

 

939. Pourquoi nommer? Pourquoi déterminer? Pourquoi se laisser faire tout de suite? Pourquoi répondre d'emblée au risque de douter de s'être interrogé? Comment échapper à se contredire? Et pourquoi?

 

185. Douter de douter. Pour se convaincre de croire. Penser ne douter de rien. Sauf de douter. Pour se conforter à croire.

 

208. S'encourager à penser en s'assurant d'arrière-penser.

 

 

107. Croire penser

 

256. Commencer par être et par penser, sans y penser. Puis penser penser et ne pas pouvoir ne pas penser. Puis penser être et ne pas pouvoir penser sans être.

Penser devoir penser et devoir être. Penser vouloir penser et vouloir être. Penser pouvoir penser et pouvoir être. Penser ne pas penser et ne pas être, mais manquer.

 

807. Croire penser, sous prétexte de peiner à penser.

 

854. Craindre de se laisser tromper en lisant. De se laisser abuser en étudiant. De se laisser assujettir, etc.

En déduire ne pas pouvoir échapper à entreprendre de se conduire. Penser se suffire à penser, et se convaincre de penser.

 

217. S'inquiéter de ne pas savoir penser. Croire s'humaniser en croyant penser.

 

718. Croire penser, et ne faire que posséder. Faire pour penser comme pour avoir : dédaigner d'avoir, ne pas craindre de perdre, pour s'enrichir à se libérer.

 

96. Croire penser, comme croire manquer. Penser s'aveugler à penser. S'aveugler à penser s'aveugler, etc.

Penser s'égarer à penser, de sorte à se disposer à ne plus penser et à se persuader de contempler.

80. Éclaircir. Jusqu'à ne plus rien laisser à voir. Éclairer. Jusqu'à ne plus laisser voir. Clarifier. Jusqu'à ne plus voir.

 

396. S'enorgueillir d'obscurcir, sous prétexte de devoir admettre d'obscurcir pour parvenir à clarifier. Penser devoir clarifier. A force d'obscurcir.

 

230. Penser sans réfléchir, mais croire penser.

Croire penser sans le savoir.

 

 

108. Savoir manquer

 

940. Savoir ne pas être et ne pas avoir. Savoir ne pas nommer ni définir. Pour pouvoir se laisser penser. Penser sembler être, penser être. Penser sembler paraître, penser paraître. Pourquoi se priver?

 

251. Croire parfois exister sans être connu ni perçu. Et croire parfois ne pas exister sans être connu ni perçu. Et croire pourtant devoir choisir et trancher. Se mettre à penser.

 

300. Pour se disposer à penser, s'imaginer avoir à dévoiler. Oublier avoir caché et s'imaginer devoir découvrir.

 

287. Confondre, au point d'obscurcir. Distinguer jusqu'à obscurcir. Opposer «distinguer» et «confondre», tantôt comme pour les distinguer, tantôt comme pour les confondre.

 

286. Confondre pour embrasser. Négliger de distinguer pour simplifier et généraliser. Pourquoi penser devoir distinguer et pluraliser? Pourquoi craindre de glisser ou de trébucher?

 

276. S'aveugler de voir, et aveugler d'éclairer. S'étourdir de dire et s'assourdir d'entendre. S'abêtir de savoir, et ne connaître que pour méconnaître. Se perdre de se trouver, etc.

Savoir se guérir de réussir. S'en désespérer.

556. S'effrayer de penser s'illusionner en pensant. Faute de chercher à comprendre pourquoi prétendre s'illusionner.

 

951. Jubiler à se laisser berner, à condition de le savoir. Sinon se croire trahi, manipulé.

Donc, commencer par désillusionner, démystifier, pour pouvoir s'enchanter de se surprendre à s'illusionner ou à préjuger. Aimer se faire tromper, pour pouvoir se voir autrement, et se faire ambivaloir.

 

 

109. Finir de savoir

 

386. Croire en avoir fini d'expliquer. Croire pouvoir savoir et pouvoir prévoir. Croire pouvoir se rendormir. Travailler à savoir et à prévoir, en attendant de se laisser surprendre.

 

488. Croire pouvoir varier à penser, mais pas à savoir : savoir ainsi mais pas autrement. Pour avoir trouvé comment penser, croire avoir trouvé comment devoir penser. Et se justifier ainsi d'universaliser et de devoir penser toujours de même. S'arrêter de penser.

 

361. Postuler pouvoir en finir de savoir. Exagérer jusqu'à penser ne jamais plus pouvoir se laisser surprendre. Et finir par absolutiser à nouveau, pour avoir voulu relativiser. Et ainsi n'avoir rien perdu.

 

76. Éclaircir en définissant et en prouvant. Puis obscurcir en croyant avoir dû définir et prouver. Ou en croyant devoir trouver comment s'en passer.

 

896. Finir de savoir, pour enfin finir de devoir.

 

362. Se désespérer en généralisant ou en restreignant. Puis se désespérer de ne s'être rien ajouté en généralisant et rien retiré en restreignant. Et ainsi à nouveau généraliser ou restreindre.

66. Pourquoi s'arrêter de demander pourquoi? Et pourquoi continuer? Répondre en questionnant. Pour montrer n'en avoir jamais fini? Pour s'éveiller à penser? Ou peut-être pour éviter de s'endormir en acceptant de s'endoctriner?

 

131. Condamner de dogmatiser, comme de condamner de ne pas peindre autrement. Au contraire : encourager à dogmatiser comme à peindre et à contempler. Ainsi et toujours autrement. Pour comprendre et trouver comment penser.

 

 

110. Manquer de vouloir

 

827. Choisir d'affirmer? Ou choisir de nier? S'engager à choisir? Ou s'abstenir de choisir, en sorte à ne jamais saisir ni repousser? Choisir de choisir? Ou choisir de ne pas choisir? Choisir de choisir de choisir? Etc.

 

352. Hésiter à vouloir. Hésiter à suivre, en imaginant manquer d'aller autrement. Hésiter à se donner, en imaginant manquer de recevoir autrement. Et rater d'aimer, en imaginant se faire aimer autrement.

 

651. S'innocenter pour avoir manqué de vouloir et de penser. Se condamner pour avoir manqué d'user de vouloir et de penser (pour avoir manqué de vouloir vouloir).

 

818. S'enorgueillir de ne pas se laisser aller, de ne jamais subir, de toujours vouloir, ... de toujours se conformer à ne pas se laisser aller, de ne jamais protester, ...

 

891. Comment vivre? Comment penser? Comment choisir? Pourquoi renoncer et se mutiler? Pourquoi croire manquer en n'achevant pas de répondre?

 

4. Vivre, et donc choisir comment vivre. Penser, et donc choisir comment penser. Choisir, et donc choisir comment choisir. Et de même pour montrer, pour dire, pour écrire, et pour lire, etc.

390. Craindre de se déshabituer de penser, à force d'aller au hasard. De finir par s'accoutumer à ne plus voir, à force de se laisser montrer. De s'apercevoir trop tard s'être laissé perdre et tordre, à force de se laisser entraîner. De ne plus se demander comment aller et penser.

 

 

111. Se libérer de finir

 

226. Vivre et s'observer mourir, se destiner à périr ou disparaître. Vivre, comme procéder à mourir.

 

662. Croire devoir se limiter faute de croire pouvoir se définir et se déterminer autrement qu'en se restreignant.

 

328. Comparer. Classer, archiver, catégoriser, reconnaître. Et faire mourir en s'empêchant de voir vivre. S'échapper en comparant autrement. Et faire mourir autrement. Douter de se libérer de finir.

 

394. Ne pas craindre de mourir : ne vouloir ni devancer ni reculer de mourir, ni s'y soustraire ni le mépriser. Ne pas craindre de vivre, de dépenser, de brûler, etc.

 

959. Pourquoi prolonger ou raccourcir de vivre? Finir de vivre, comme finir de lire : se prendre à regretter de ne pas pouvoir poursuivre, tout en sachant pourtant ne pas pouvoir ajouter sans modifier ni aimer autrement.

 

981. Pourquoi se mortifier? Pourquoi souffrir d'imaginer? Pourquoi s'exagérer de vivre et s'effrayer de ne pas durer assez?

 

924. Croire devoir se conserver ou se préserver. Et tenter pourtant de s'envoler. Se méfier, et pourtant s'aventurer. Croire devoir risquer de vivre à en mourir. S'exalter. Abuser de vivre et de penser, en acceptant de se menacer.

 

253. Savoir s'affamer, s'éprouver, se risquer.

Risquer de se laisser surprendre et de se libérer de finir.

 

174. Dessiner et écrire pour voir et pour interroger. Penser pour comprendre et entendre.

 

 

112. Servir de devoir

 

921. Gagner et laisser gagner, combattre et laisser vivre, etc. Comprendre devoir laisser vivre pour pouvoir continuer de vivre.

 

459. Se conformer sous prétexte de s'aider ainsi à agir et penser. Et parvenir aussi à se faire glorifier.

Se conformer, pour se civiliser et s'humaniser. Et ne pas s'isoler.

 

840. Se régler, et penser se préserver de subir. Se prescrire d'obéir, et penser éviter de s'assujettir. Choisir de se référer, et penser empêcher de se laisser influencer. S'asservir, et penser conjurer de s'asservir.

 

788. Pour penser se libérer, penser devoir. Et ainsi s'apaiser.

Interpréter pour s'innocenter, transposer pour se désangoisser, mythifier pour se rassurer de ne pas résister.

 

551. Connaître, comme se justifier de légaliser. Légiférer et prétendre obéir, pour se légitimer d'agir.

 

714. Faute de savoir, croire devoir obéir. Obéissant, s'empêcher de connaître et de savoir.

Croire devoir essayer de déterminer comment s'être laissé conduire. Sans peut-être croire pouvoir s'amener ainsi à se conduire autrement.

 

780. Se désespérer de devoir admettre de fonctionner en pensant. Se consoler en se demandant pourquoi penser se priver en s'imaginant fonctionner par penser. Se rassurer en doutant de s'entraîner à changer en se décrivant ainsi.

 

777. Admettre de fonctionner en pensant. Mais que diable se faire faire?

 

 

113. Manquer de changer

 

432. Présumer devoir limiter. Croire devoir définir de manière à ne pas pouvoir définir autrement. Croire et se dépêcher de chercher comment ne pas croire autrement.

 

425. Croire ne jamais nommer que pour décrire en abrégeant. Ou bien croire ne jamais nommer que pour désigner et baptiser. Ou encore croire ne jamais nommer que pour se référer et signifier. Pour identifier, pour appeler, qualifier, dénoter, préciser, etc.

 

484. Se surprendre à idéaliser sans même songer à faire autrement. Du coup, voir autrement, en croyant devoir le faire. Puis idéaliser à nouveau, en ne croyant plus pouvoir voir encore autrement.

 

373. Philosopher en voulant unifier, universaliser, idéaliser, etc. Puis se critiquer, pas tant de prétendre universaliser, que de reproduire et de répéter pour avoir vu réussir.

 

683. Penser avoir manqué, n'avoir pas su exister autrement, avoir perdu, etc. En finir d'être, pour commencer à devenir. En finir de devenir, pour commencer à être.

 

69. Ne pas être et ne pas nommer. Du coup ne pas durer et ne pas passer. Être comme persister? Ou plutôt être comme ne pas passer, comme manquer de passer et de durer?

 

236. Vagabonder, hasarder, sans croire ne pas pouvoir s'ordonner autrement.

Se reprendre en cherchant par où manquer de regarder. Penser ne manquer que de varier.

 

278. Pourtant, continuer à espérer et chercher. Et cependant, refuser d'attendre de changer et de n'y plus penser.

 

 

114. Croire devoir

 

366. Confondre, pour avoir fait ressembler. Imaginer devoir toujours observer, pour n'avoir jamais observé autrement. Croire ne pas pouvoir distinguer, pour s'être habitué à voir coïncider. Croire devoir ne pas distinguer, faute de pouvoir préciser comment limiter ou distinguer, etc.

 

421. Nommer de même. Puis penser avoir dû nommer de même : croire devoir réunir autrement qu'en nommant, sous prétexte d'avoir pu nommer de même. Imaginer comment, réaliser ou idéaliser, uniformiser ou catégoriser, etc.

 

282. De pouvoir comparer, croire devoir confondre. De pouvoir différencier, croire devoir opposer. De pouvoir procéder de même, croire devoir se répéter.

 

24. Pouvoir prévoir. Et donc croire ne pas pouvoir transformer. Dès lors, à quoi bon agir ainsi ou autrement?

Croire déterminer sous prétexte de pouvoir prédire.

 

240. Préjuger devoir, tendre à croire devoir, sans savoir pourquoi : douter pour avoir cru le devoir, croire pour avoir cru le devoir.

Ne pas croire devoir, sans croire devoir ne pas le croire.

 

238. Pour s'encourager à s'engager ou s'enhardir à se libérer, se convaincre de devoir ne pas agir autrement. Pour ne pas craindre de devoir, douter de pouvoir éviter. Comme pour se disculper, se soumettre ou se responsabiliser.

Ayant admis de devoir, croire devoir.

85. Croire devoir en dépit de savoir devoir. Croire devoir continuer en dépit de savoir devoir se décourager.

 

139. Théoriser ou ne pas théoriser? Accepter, en pensant, de risquer de se méprendre, de croire devoir obéir, de se mettre à mythifier, à vénérer, etc.

 

 

115. Manquer de croire

 

957. Faire rater, en craignant de rater. S'empêcher de vivre, en craignant de vivre.

 

946. Pour se rassurer, faire comme si : croire ou supposer. Pourquoi se l'interdire?

Pour se rassurer, s'interdire de supposer, de faire comme si. Pourquoi s'interdire de se l'interdire?

 

543. Connaître, puis croire devoir se garantir et se fonder, quitte à postuler et à redire autrement. Croire devoir radicaliser : fonder ou détruire.

 

558. Pourquoi renoncer à fonder sous prétexte de pouvoir douter? Pourquoi se l'interdire? Fonder, comme pour créer : choisir comment procéder et décider comment construire et privilégier. Pour ne pas avoir à subir.

Pourquoi renoncer à douter sous prétexte de pouvoir fonder? Etc.

 

524. Peut-être pouvoir toujours se montrer avoir présupposé et préjugé. Peut-être pouvoir toujours se dire avoir besoin de se mystifier. Sans pourtant vouloir moraliser ou légiférer.

 

180. Croire comme savoir, en refusant de pressentir et de se précipiter, et en refusant de vouloir toujours expliquer. Admettre de ne pas croire ou de ne pas savoir (pas encore).

Chercher à savoir comme admettre de ne pas savoir. Chercher à croire comme admettre de ne pas croire.

141. Refuser de s'entendre. Falsifier pour trouver comment préjuger, comment dépasser et penser autrement. Tricher pour explorer.

 

 

116. Servir de penser

 

690. Penser. Grâce à quoi rencontrer, rejoindre et se laisser influencer. Croire servir de penser.

 

56. Penser pour se rassurer et penser pour s'alarmer. S'inquiéter en questionnant et se guérir en questionnant.

 

306. S'occuper de chercher, d'analyser, de distinguer, etc., en s'assurant d'affiner de plus en plus. Abuser de flâner.

 

145. S'affairer à penser, pour s'empêcher de rien faire d'autre et de se distraire. Et finir par chercher comment faire pour continuer de penser sans s'ennuyer.

 

146. S'affairer pour se divertir de penser devoir mourir. Penser devoir mourir pour se divertir de penser à vivre. Penser à vivre pour se divertir de penser à aimer, etc.

Et finir par croire ne penser que pour s'empêcher de –penser?

 

557. Pourquoi penser devoir penser pour ne pas s'illusionner? Pourquoi penser moins s'illusionner en pensant?

 

384. Penser, tantôt pour se justifier de penser, tantôt pour se dispenser de penser.

Penser, tantôt sous prétexte de vouloir se suffire à penser, tantôt pour se dépasser.

 

156. Vouloir croire devoir penser pour trouver où vivre. Vouloir croire ne pouvoir se réjouir qu'en pensant. Penser se réjouir de penser. Se réjouir de penser se réjouir, etc.

 

529. Pourquoi ne pas vouloir se risquer à transformer, à contraster, à valoriser, etc.? Comment y échapper?

 

879. Ne pas croire penser sans s'entraîner à vivre autrement. Ne pas s'interdire de vivre, de se développer.

 

 

117. Finir de douter

 

154. Tendre à savoir et à se régler, sans attendre d'avoir achevé de douter.

 

591. Définir, pour décider comment ne plus douter. Déduire, pour décider de ne pas conclure autrement. Affirmer, pour ne pas supposer autrement. Finir de douter, faute de vouloir considérer autrement ou faute d'imaginer comment concevoir autrement. Faute de savoir (comment) douter.

 

284. Refuser de discuter, en craignant de devoir douter. Refuser de diversifier, en craignant d'imparfaire. Réduire et banaliser, pour se rassurer et se familiariser. Se convaincre de devoir finir de douter.

 

553. Craindre de douter et de devoir expérimenter. Exiger de légiférer pour pouvoir savoir et obéir, et pouvoir enfin cesser de douter. Faire dépendre, pour garantir ou fonder. Faire transcender, pour légitimer.

Se décrire, légiférer, et puis refuser de s'obéir.

 

589. S'arrêter de douter et de justifier, au moment de commencer à douter d'éclairer encore. Finir par sortir de douter, en sachant pourtant pouvoir encore douter. N'espérer que de savoir finir.

 

327. Sembler résoudre, en choisissant comment s'exprimer. Et ainsi, penser avoir trouvé comment résoudre toujours, et imaginer n'avoir plus à douter, pour en avoir décidé ainsi.

 

506. Cesser de douter pour pouvoir résister. Quitte à cesser de penser.

Souffrir de devoir ne plus douter. Et se réconforter de pouvoir encore se tromper.

 

896. Finir de douter, pour enfin finir de croire.

 

 

118. Manquer de penser

 

323. Manquer à force d'espérer, d'attendre, de se disposer à devenir, etc. Sans savoir pourquoi, croire devoir attendre d'en connaître plus pour savoir comment vivre. Croire devoir penser.

 

168. Pour réfléchir, commencer par ne rien faire, cesser de s'activer. Préférer attendre et se ménager de pouvoir faire.

 

' 448. Se désespérer, en énonçant, de s'interrompre de penser.

Se désespérer, en pensant, de s'interrompre de penser autrement, etc.

 

' 382. Se réserver de subtiliser. Au lieu de s'interdire de penser.

 

91. Tantôt penser peiner à dire et à exprimer. Tantôt se dire peiner à concevoir et à penser.

Supposer manquer à exprimer ou à concevoir. Supposer devoir y arriver. Croire devoir continuer d'apprendre à parler et à penser. Croire devoir se réformer, etc.

 

691. Croire devoir désordonner (ou plutôt ne pas devoir ordonner), et se féliciter de penser sans avoir à se fatiguer !

Penser trop penser. S'imaginer en rajouter, au lieu de soustraire pour dénuder. Et trop penser encore.

 

178. Manquer faute de voir et de penser? Préférer se convaincre de voir et de penser, mais de ne plus apercevoir à force de se familiariser. Comme pour se convaincre de devoir clarifier pour se révéler.

 

268. Élever, pour se résoudre à ignorer et s'émerveiller. S'éblouir, comme pour s'empêcher de voir. Obscurcir pour admirer, etc.

Doter et s'appauvrir, en sachant se le dissimuler.

 

 

119. Savoir savoir

 

726. Douter de manquer de savoir : croire s'asservir et s'appauvrir en continuant de chercher à savoir. S'exalter d'être, de vivre et de sentir, etc.

Croire manquer de savoir : croire devoir savoir pour pouvoir vivre et sentir, etc.

 

198. Croire n'avoir pas compris, faute d'avoir peiné à comprendre. Croire ne pas savoir regarder faute d'avoir pensé regarder, ne pas savoir penser faute d'avoir pensé penser, etc. Dès lors, penser devoir examiner. S'appesantir, ralentir, s'arrêter. Comme pour obscurcir ou embrouiller.

 

417. Penser savoir à condition de savoir savoir ou de savoir nommer. Et penser se tromper, faute de savoir nommer ou de savoir se justifier. Comme pour se conformer ou s'ennuyer.

 

288. Prendre conscience en apprenant à différencier et comment faire différer. Moins pour faire proliférer que pour se développer. Distinguer, pour pouvoir continuer à nuancer et à dramatiser. Au lieu de se laisser aller à négliger et à oublier. Hélas s'ennuyer.

 

369. Détacher en observant, au lieu de niveler : se laisser toucher et émouvoir, s'arrêter et se mettre à théoriser, chercher à rencontrer et désirer trouver. Puis poursuivre.

 

250. Penser penser. Travailler à réfléchir pour savoir savoir. Croire s'individualiser en pensant. Penser, comme se dissocier, s'extraire et se distancier. Penser, comme se penser. Savoir savoir, comme se savoir.

 

281. Apprendre à savoir et à avoir : apprendre à se lester sans s'empeser.

 

 

120. Pouvoir devoir

 

829. Pouvoir devoir, sans devoir vouloir devoir.

 

772. Choisir d'agir, en dépit de savoir pouvoir toujours agir autrement. Et en dépit de pouvoir croire s'être laissé amener à délibérer et à décider.

Ensuite : comment se laisser amené à décider d'agir? Choisir de se laisser faire, etc.

 

941. Choisir comment procéder en sorte à croire pouvoir procéder autrement et à penser ne pas devoir faire autrement. Se justifier d'agir, en se disant toujours le devoir et ne jamais pouvoir faire autrement.

Ne pas croire devoir s'interdire de s'exprimer de manière à sembler devoir.

 

272. Sembler varier, tout en étant déterminé, sans savoir comment. Sembler varier, et pourtant se déterminer.

 

224. Voir varier, sans pouvoir prédire, sans savoir comment déterminer, et sans exclure pourtant de pouvoir déterminer.

 

246. Ne pas pouvoir prédire, en dépit de pouvoir expliquer et d'imaginer pouvoir déterminer. Ne pas pouvoir expliquer, en dépit de pouvoir prédire.

 

257. Croire se déterminer, sous prétexte de pouvoir se prédire. Ou au contraire, en douter, et croire pouvoir se prédire sans se déterminer. Et donc se libérer d'agir.

 

320. Croire devoir procéder en ironisant pour pouvoir vouloir et s'éviter de subir.

 

 

121. Douter de vouloir

 

27.... être déterminé, se faire déterminer, se laisser déterminer, se déterminer, se laisser se déterminer, se faire se déterminer, ...

Ouvrir avant de choisir. Et chercher comment vivre, sans pourtant vouloir le déterminer.

 

378. Penser produire, induire ou causer, ici après l'avoir expérimenté et l'avoir vu se reproduire. Et là sans avoir eu besoin d'expérimenter ni de répéter. Ailleurs faute de vouloir interpréter autrement qu'en ayant voulu. Ou encore, pour se faire obéir et respecter, etc.

 

37. Penser vouloir, sans devoir expérimenter pour le penser. Penser vouloir, en pensant pouvoir se dire vouloir et en ne voyant pas pourquoi en douter. Penser vouloir, sans devoir se leurrer ni s'abrutir à le penser.

 

234. Faire, pour se dire de faire, ou sans vouloir se le dire, ou même sans se le dire. Faire, en voulant faire, ou sans vouloir le vouloir, ou même sans le vouloir.

 

33. Que changer en croyant vouloir? Que se retirer? Que s'ajouter? Et pourquoi toujours douter de vouloir? Et pourquoi croire ne jamais faire changer?

 

235. Pour s'encourager à choisir, commencer par se convaincre de ne pas pouvoir choisir. Et donc de ne pas pouvoir se tromper. Et ainsi de n'avoir pas à craindre de choisir ou de parier.

 

321. Douter, pour croire avoir voulu : croire devoir douter, sous prétexte de pouvoir se dire avoir voulu. Et finir par douter de vouloir, pour douter de pouvoir se tromper.

 

5. Douter de choisir. Choisir de douter de choisir.

 

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