éditions de l'éclat, philosophie

EMMANUEL FOURNIER
CROIRE DEVOIR PENSER


 

 

 

1. Manquer de savoir

 

299. Penser sans le savoir. Marcher sans le savoir. Ni savoir comment faire pour marcher ou pour penser.
S'étonner de manquer de savoir. Et s'étonner de pouvoir savoir sans savoir savoir, sans avoir conscience de savoir.

415. Croire ne manquer que de savoir, pour pouvoir. Et croire devoir penser, pour compenser de ne pas savoir.

11. Douter de savoir marcher faute de savoir analyser comment marcher. Croire ne pas savoir que devoir faire pour marcher. Croire n'avoir fait jusqu'ici que semblant de savoir marcher. Se désespérer de devoir apprendre à marcher, etc.
Et de même douter de savoir penser, de savoir vivre, etc.

592. S'entraver à marcher en pensant comment marcher. S'entraver à penser en pensant comment penser.

55. Croire manquer de savoir, sous prétexte de ne pas avoir appris. Croire devoir se conformer à s'interroger, sous prétexte de ne s'être pas fait définir ou expliquer, de n'avoir pas vu employer, de n'avoir jamais vérifié, ...

 

643. Faire semblant d'ignorer pour écouter se faire expliquer.

 

491. Admettre sans savoir pourquoi, comme pour s'abrutir. Douter sans savoir pourquoi, comme pour s'abrutir. Croire devoir chercher à savoir pour ne pas s'abrutir. Sans savoir pourquoi. Etc.

 

292. Définir, nommer ou concevoir, de manière à s'imaginer ne pas pouvoir atteindre et à se convaincre de ne jamais savoir. Idéaliser, comme pour se refuser de pouvoir connaître et se désespérer de trouver. Croire devoir manquer de savoir, sans penser l'avoir voulu.

 

 

2. Vouloir croire

 

612. Croire, comme vouloir ne pas pouvoir douter. Refuser de prouver et choisir de croire, de manière à n'avoir pas à interpréter et à ne pas se laisser suggérer.

825. Croire à force de vouloir croire, et croire devoir croire à force de croire.
A force de se faire dire, croire. A force de se dire, se faire croire. S'entretenir en sorte à se persuader. Se répéter en sorte à se retrouver.

 

206. Douter de croire, sous prétexte d'avoir voulu croire?

Reconnaître plutôt n'avoir manqué pour croire que de vouloir croire, à force de préjuger.

 

87. Douter de pouvoir douter, ou plutôt affirmer ne pas pouvoir douter. Affirmer devoir croire et douter de vouloir croire.

 

89. Décider de s'améliorer, de se libérer, de s'élever, etc.? Ou bien, décider d'écrire de manière à rectifier, à clarifier, à remédier, etc.?

Choisir comment se parler de manière à croire et à se convaincre de croire, sans penser l'avoir voulu.

 

88. Penser se persuader comme pour s'amener à se convertir : en renonçant à se réglementer, et en se montrant plutôt comment regarder, ou en s'exprimant de manière à se faire imaginer.

 

78. Penser de manière à se laisser penser.

 

702. Craindre de se contraindre en voulant croire. Craindre de se convaincre trop tôt, de ne plus s'entendre penser, de se laisser couvrir. Préférer attendre et continuer de douter.

 

 

3. Pouvoir changer

 

917. S'étonner de pouvoir penser autrement.

Ne chercher qu'à pouvoir continuer de s'étonner, sans se lasser. Chercher à se surprendre et à se faire surprendre. Se préparer à se convertir à penser autrement.

 

444. Ni anéantir ni durcir. Essayer de transformer, de transmuer. Faire signifier en cherchant comment employer. Croyant clarifier, abuser de renommer et d'employer autrement, au point de finir par ne plus s'accorder à définir, ni savoir comment employer. Commencer à philosopher.

 

858. Penser ou penser autrement, sans faire changer, sans voir différer. Et peiner à s'individualiser.

Penser devoir pouvoir s'universaliser, se diversifier, pour éviter de dépendre et de se laisser exploiter.

 

507. Changer sans se changer. Ne pas échapper à changer, mais douter de pouvoir se transformer. Sous prétexte d'être amené à changer et à vouloir. Ou faute d'imaginer comment se changer déjà. Ou en doutant de pouvoir se duper.

 

468. Se définir : ne pas savoir comment en être arrivé à être ainsi, mais douter encore plus de pouvoir se changer. De là penser devoir continuer à être ainsi.

 

876. Penser se développer en pensant. S'imaginer pouvoir devenir par penser. Croire pouvoir se réformer et s'élever peu à peu. Penser s'exercer à penser, etc.

Sans s'illusionner, sans croire atteindre ni retourner.

 

442. Changer ou se changer? Découvrir ou créer?

Différencier. Mais parfois préférer confondre. Ou ne pas y penser.

 

635. Transformer, en croyant pourtant regarder sans toucher. Penser, en croyant pourtant ne rien changer.

 

 

4. Vouloir vouloir

 

839. Vouloir toujours vouloir. En croyant devoir toujours vouloir. Et s'angoisser, s'effrayer, d'avoir à vouloir.

 

727. Vouloir. Non seulement vouloir continuer à vouloir mais vouloir ne jamais finir de vouloir et d'être.

 

750. Subir, faute de vouloir? Subir de vouloir? Être déterminé à vouloir, faute de vouloir vouloir?

 

290. Non pas agir pour l'avoir voulu, mais croire vouloir pour avoir agi. Et penser ainsi se libérer.

Se dire avoir fait pour avoir voulu, ou se dire avoir voulu pour avoir fait. Comme pour se répondre.

Penser vouloir penser. Vouloir penser vouloir. Etc.

 

35. D'avoir pu, se dire avoir voulu. Pour se protéger. D'avoir hésité, se dire avoir pu vouloir. Pour se consoler.

 

43. Vouloir vouloir, comme d'affirmer pour affirmer affirmer. Ou comme désirer désirer. Vouloir vouloir, de crainte de se perdre et pour se retrouver.

 

42. Vouloir servir sans s'asservir. Vouloir vouloir sans asservir.

44. S'isoler par vouloir : croyant ne pas échapper à vouloir, croire ne pouvoir que se retrouver, se reflétant d'avoir voulu. (Douter d'aimer, en croyant avoir voulu aimer, ...)

Croire s'isoler. Croire avoir voulu s'isoler. Croire vouloir croire avoir voulu, etc.

Ou : se consoler en se disant avoir voulu s'isoler. S'isoler en se disant avoir voulu se consoler.

 

45. Vouloir ne plus vouloir : pour se consoler de se désespérer, se dire s'être désespéré; pour se désespérer de se consoler, se dire s'être consolé.

Ne plus vouloir se désespérer de savoir se désespérer. Ne plus vouloir se consoler de savoir se consoler.

 

 

5. Croire finir

 

329. Penser pouvoir toujours se consoler en décrivant autrement. Ne pas s'en satisfaire en pensant manquer à finir de décrire. Idéaliser d'en finir. Chercher à décrire de sorte à croire finir et à s'arrêter de chercher, à ne plus y revenir...

 

968. S'apeurer de devoir vivre. Croire finir, cesser d'être et de se transformer, d'apprendre, d'exister. Déjà se coucher, se reposer. Et se préparer à mourir. Sans avoir vécu.

 

958. Plutôt que croire vivre et devoir mourir, croire mourir et devoir vivre. Renoncer non pas à vivre, mais à mourir. Se préparer et se disposer non pas à mourir, mais à vivre.

 

889. Pour pouvoir s'effrayer de mourir, s'imaginer continuer de vivre : penser voir, et tout à coup ne plus voir, vivre et tout à coup ne plus vivre. S'inciter à désirer, et tout à coup se priver, s'interdire par penser.

 

979. Souffrir de perdre et de voir mourir. Mais pourquoi souffrir de devoir mourir? Pourquoi craindre de souffrir de mourir, comme de souffrir de voir mourir? Finir et finir de souffrir.

984. Mourir, mais quand même vivre pour pouvoir en souffrir. Quand même penser.

Se perdre en mourant, mais quand même se conserver suffisamment pour pouvoir en souffrir.

 

802. Croire perdre en mourant. Croire s'imaginer perdre en mourant. Et n'avoir donc pas à s'en effrayer. Se consoler de perdre en imaginant y avoir contribué.

 

966. Finir par cesser de mythifier de finir.

 

 

6. Savoir douter

 

663. Craindre d'exister sans vivre. Et craindre de vivre sans exister. Oublier de craindre de savoir craindre.

 

583. Croire savoir douter, et s'arrêter de douter faute d'imaginer pourquoi ou comment continuer.

Savoir finir de douter. Ou finir de savoir douter.

 

577. Penser devoir réunir, pour avoir vu se succéder. Ne pas douter de voir se reproduire, faute de savoir en douter.

 

730. Se fier, en ne sachant pas comment douter ni pourquoi. Ou en constatant ne plus pouvoir douter sans se mystifier.

Pour se rassurer, craindre de se mystifier à vouloir toujours douter.

 

563. Douter comme pour dire et signifier. Pourquoi alors vouloir toujours douter? Douter, sans réfléchir ou sans savoir pourquoi. Mais parfois ne rien dire. Douter de savoir douter.

 

70. Se demander que vouloir dire. Et que vouloir dire en se le demandant? Etc. Comme pour se demander de préciser ou d'expliquer autrement. Ou se guérir de ne pas savoir pourquoi questionner.

 

571. Croire devoir se fonder pour pouvoir douter. Commencer par ne pas douter, par se fier, par se reposer, par croire ou supposer, etc.

Croire ne pas pouvoir se fonder sans douter. Commencer par douter pour pouvoir se fonder, etc.

 

614. S'étonner de douter là où déraisonner de le faire. S'étonner de ne pas douter là où paraître déraisonner de le faire.

 

 

7. Servir de changer

 

193. Varier, perturber, déplacer, pour enrichir. Favoriser de se fréquenter par penser. Non pas pour tenter à nouveau, après avoir échoué à atteindre, comme pour idéaliser. Mais en voulant affirmer autrement.

 

143. S'éloigner pour voir et s'approcher pour voir. Se mouvoir et mouvoir par penser, pour provoquer à se rencontrer et à s'opposer.

Jouir de pouvoir se déplacer et circuler par penser. De relativiser et d'embrasser, d'unir et de diversifier, de simplifier et de complexifier, etc. Ni pour douter ni pour tolérer. Mais pour faire valoir et composer.

 

530. Penser, pour se divertir. Penser autrement, pour se surprendre. Jouir de penser autrement, et jouir de se retrouver à penser de même. Apprendre à s'ennuyer de savoir jouir.

 

104. Critiquer. Puis renverser en critiquant de critiquer. Et renverser à nouveau en montrant comment servir en critiquant. Renverser, pour se rassurer. Et renverser à nouveau, pour se convaincre.

 

918. Se laisser recommencer à interpréter, et voir échapper à nouveau. Sans pouvoir s'empêcher d'être surpris de nouveau. Interpréter, sans croire en avoir fini de se laisser surprendre.

452. Penser, comme pour faire signifier autrement. Et s'étonner d'avoir obscurci, en croyant éclairer. Croire en finir en pensant autrement, mais manquer d'en finir, pour avoir pensé autrement.

 

 

8. Savoir croire

 

74. Obscurcir pour se permettre de conjecturer et s'enhardir à croire et à parler. Pour faire admettre de croire, en dépit de ne pas comprendre.

 

242. Éclaircir, comme de banaliser et de familiariser pour convaincre et rassurer.

Prétendre savoir et s'habituer à persuader, au point de finir par se convaincre.

 

594. Choisir où ne pas douter, pour pouvoir croire et se fonder. Où refuser de douter, sans pour autant prétendre –certifier.

 

584. Admettre de ne pas agir, penser, etc., sans croire et se fonder. Mais admettre aussi de ne pas pouvoir expliquer comment se fonder, sans risquer d'obscurcir en réifiant, en idéalisant ou en mythifiant.

 

53. Croire savoir croire, sans avoir à se justifier.

Se normaliser : croire devoir apprendre pour savoir. Croire devoir vérifier. Croire devoir se faire montrer ou se faire définir. Croire devoir chercher à ne plus s'interroger. Croire devoir savoir croire.

 

580. Se prendre à se laisser persuader sans avoir songé à vérifier. À penser devoir croire, au lieu de croire supposer. À suivre, pour avoir reçu.

 

12. Ne pas croire fauter en préjugeant. Mais croire devoir essayer de déterminer par où avoir préjugé et comment.

601. Comprendre pourquoi croire et comment croire, non pour s'interdire de croire, mais pour comprendre devoir toujours redouter de s'abrutir et de se barbariser.

 

 

9. Se libérer de servir

 

993. Penser, en mourant, à pâlir en sorte à bleuir peu à peu.

 

105. Plaire en affirmant. Plaire en refusant. Plaire en démontrant et plaire en critiquant. Etc.

Pourquoi devoir plaire? Douter de se libérer de servir.

Échouer à se domestiquer, en se dégoûtant de plaire.

 

975. Subir et se perdre au point de se nier. Se tuer faute d'imaginer vivre autrement. S'asservir à croire devoir, au point de se suicider faute d'y parvenir.

 

747. S'affranchir de servir. Se posséder. Vouloir pouvoir créer. Se libérer, comme s'engager à progresser. Penser, comme se chercher.

Savoir se protéger et se libérer de servir, pour pouvoir se recueillir et penser. Accepter de s'isoler pour expérimenter.

 

615. Craindre de séduire, d'entraîner à vénérer ou à se reposer. Préférer chercher à libérer, quitte à s'isoler.

Se libérer de servir, en choisissant comment servir. Et libérer en se libérant. Se libérer, s'entrelibérer.

 

927. Parfois se laisser motiver. Parfois se laisser désirer, sans se contraindre à trouver tout de suite à quoi servir.

 

318. Se désespérer de ne pas trouver à quoi servir de vivre. Et oublier d'imaginer pouvoir vivre autrement que pour servir. Pour aimer, pour penser, ...

 

492. Croire ne pouvoir philosopher qu'en se méfiant de philosopher et de servir. Croire devoir penser, et aussitôt sembler mépriser et se distancier.

644. Demander pourquoi et croire répondre en répondant comment.

 

640. S'apeurer de penser. Mais le braver !

Penser. Mais au moins en jouir.

 

 

10. Devoir pouvoir

 

408. Être, comme devoir pouvoir et non comme devoir. Exiger de pouvoir et de devoir pouvoir. Avant de se permettre de douter, et de renoncer à s'assurer et à se sécuriser.

 

759. Se promettre de pouvoir pour accepter de s'aveugler et de se sacrifier. Se promettre de pouvoir à condition d'obéir.

 

657. S'empresser de se spécialiser pour s'empresser de produire, de servir et de s'asservir.

Comprendre devoir paraître se spécialiser et se borner, pour ne pas inquiéter et ne pas s'inquiéter.

 

280. De pouvoir à croire devoir. En se laissant impressionner de pouvoir. De là croire devoir pouvoir.

 

482. Reproduire et répéter, puis s'étonner d'avoir pu le faire. Harmoniser et faire ressembler, puis s'étonner de le pouvoir. Croire devoir ne plus voir autrement : légiférer, puis s'étonner de s'obéir et de se soumettre.

 

474. Commencer par s'étonner de pouvoir décrire et trouver comment concevoir. Puis croire être obéi en s'étonnant de réussir à prévoir. Puis croire devoir concevoir ainsi, en n'imaginant plus concevoir autrement.

 

746. Rire, danser, gambader en pensant, faute de pouvoir se conformer. Comme de pleurer en croyant n'être pas vu.

 

885. Quand penser devoir savoir choisir pour pouvoir se former? Quand penser devoir pouvoir se former pour savoir choisir? Pourquoi croire tourner en rond?

 

658. Plaindre de se vanter de s'être défini très tôt. Plaindre doublement, de s'être laissé contraindre à se limiter avant de s'être suffisamment développé, et de s'aveugler encore assez pour vouloir s'identifier et se reconnaître ainsi.

 

 

11. Pouvoir pouvoir

 

757. Faire, en pensant pourtant pouvoir faire autrement. Et sans croire non plus devoir ne pas faire autrement.

 

659. Être, comme pour dépasser. Excéder, dérouter, échapper. Sans même le vouloir. Ou même en dépit de vouloir se déterminer. Sans épuiser.

Douter de se limiter et de manquer de pouvoir.

 

111. Ne pas s'attacher plus à être qu'à pouvoir être. Croire ne pas devoir plus être que ne pas être ou être autrement.

 

887. Apprendre, moins pour pouvoir avoir que pour pouvoir devenir, moins pour en finir que pour continuer d'apprendre.

Transposer, sans se limiter, pour s'aider à penser et à agir ailleurs.

 

345. Être moins pour avoir que pour pouvoir, et moins pour pouvoir que pour pouvoir le pouvoir.

 

913. Vouloir pouvoir. Chercher à pouvoir se réaliser ainsi ou autrement. Se modifier, se diversifier. Évoluer comme pouvoir pouvoir. Durer, comme agir, inventer et créer. Durer comme changer et se conserver à la fois. Durer, comme transformer.

 

204. Croire, faute de pouvoir pouvoir, ou faute de vouloir s'isoler et se libérer. S'attacher, sans rien y pouvoir.

434. Croire vouloir ne pas pouvoir. Puis croire pouvoir ne pas vouloir. Et ainsi croire pouvoir pouvoir.

 

754. Choisir de s'exprimer de manière à pouvoir s'éviter de s'embrouiller à penser. Faute de croire devoir s'entraver.

 

 

12. Devoir servir

 

124. Croire devoir servir, faute de pouvoir faire autrement. Du coup, se mettre à vouloir servir et à chercher comment servir, faute de savoir comment déjà servir.

Penser, et peut-être devoir servir en pensant. Mais pourquoi croire devoir vouloir servir?

 

928. S'accoutumer à croire devoir servir, en vivant, et même en mourant. S'habituer à croire ne pas devoir vivre sans servir. Se préparer à s'asservir.

 

797. Se libérer, pour se sauvegarder et empêcher d'être détruit, ruiné ou perdu. Chercher non seulement comment ne pas être privé de penser, mais aussi comment s'inciter à –penser.

 

159. Se laisser fasciner à nouveau, en croyant finir toujours par penser de manière à ne plus s'inquiéter, toujours servir.

Accueillir de se réjouir, sans s'asservir à y parvenir.

 

171. Penser pour se rassurer, se désangoisser, ... ? Penser pour s'inquiéter, s'angoisser, s'émouvoir et s'éveiller, ... ? Ou penser pour penser?

 

10. Douter de devoir servir, faute de savoir comment servir. Rechercher? Enquêter? Représenter? Réformer? Critiquer? Régler? Remarquer? Méditer? Noter? Ou écrire de manière à pouvoir se laisser penser?

 

122. Admettre? Opposer. Tolérer? Préférer. Compiler? Articuler. Niveler? Discerner : ne chercher qu'à préciser comment attacher, et à se libérer de devoir servir.

 

914. Mentir, pour moins ennuyer. Se tromper, pour moins écœurer.

 

 

13. Devoir se libérer

 

796. Croire devoir se libérer, en s'apeurant et en craignant de s'assujettir. Comme pour s'asservir. Pourquoi se libérer de craindre? De désirer?

S'affranchir sans avoir à le montrer ni à s'en justifier.

 

795. Croire devoir se libérer, sans savoir pourquoi. Mythifier de se libérer. Idéaliser de se libérer, et se désespérer d'y arriver pour l'avoir idéalisé.

Pourquoi vouloir toujours se libérer? Pourquoi faire semblant de se libérer? Pourquoi s'abuser pour se supporter? S'inquiéter toujours de devoir.

 

810. Hésiter à se conformer à se libérer. Souffrir là où ne pas pouvoir l'éviter, sans s'accommoder. Endurer d'être asservi là où ne pas pouvoir s'y soustraire, sans se décourager.

 

162. Pourquoi s'interdire de s'enthousiasmer et de se faciliter? Pourquoi vouloir se libérer de devoir se réjouir? Pourquoi croire devoir s'empêcher de se réjouir sous prétexte de craindre s'y endormir?

 

799. Chercher à se libérer. Et ainsi, affirmer déjà vouloir et s'être dégagé, distancié. Mais comment savoir devoir se libérer? Comment reconnaître s'être laissé asservir et subjuguer? Comment savoir s'être laissé limiter en pensant?

 

800. Dessaisir en pensant. Commencer déjà à se libérer, en pouvant penser s'être laissé aliéner. Craindre surtout de ne pas savoir s'être aliéné.

843. Se délivrer de devoir se libérer, peut-être moins en se réglant, qu'en cherchant comment se régler.

Laisser se dessiner en marchant.

 

 

14. Croire vouloir

 

703. Se convaincre et entraîner, en feignant de se laisser décider, en se laissant croire vouloir.

 

34. Croire vouloir, ici en pensant pouvoir choisir, et échapper à devoir. Là en pensant devoir sans pouvoir choisir : n'avoir pas à choisir, grâce à quoi, vouloir et faire.

 

201. Croire pouvoir vouloir. Croire pouvoir aussi bien décider d'agir ainsi qu'autrement. Et croire pourtant pouvoir aussi être prédit. Pouvoir croire vouloir.

 

781. Se sentir enclin à agir, sans croire ne pouvoir et ne savoir faire autrement ni croire devoir le faire.

Croire se faire déterminer. Croire fonctionner en pensant, et néanmoins croire pouvoir, vouloir, décider, etc. Penser fonctionner, ou penser vouloir (en pensant autrement).

 

28. Croire vouloir. Se croire amené à croire vouloir. Croire vouloir se croire amené à croire vouloir, etc.

Se croire amené à vouloir. Croire vouloir se croire amené à vouloir. Se croire amené à se croire amené à vouloir, etc.

Vouloir, sans doute.

 

36. Croire voulu ou causé ou déterminé. Penser devoir le croire. Et imaginer comment.

Croire vouloir. Penser devoir croire vouloir. Et se mettre à affabuler. Courir à penser.

 

783. Se laisser permettre, et penser choisir ! Pouvoir obéir, pencher sans savoir pourquoi, et penser vouloir !

 

473. Croire avoir voulu croire, comme pour s'exagérer de vouloir. En douter pour s'exagérer de subir.

 

 

15. Pouvoir vouloir

 

792. S'effrayer de devoir vouloir, et de manquer de pouvoir vouloir. Sachant devoir mourir, croire devoir se dépêcher de choisir et de s'engager. S'effrayer de ne pas pouvoir choisir ou de se tromper.

Au lieu de douter de devoir.

 

903. Souffrir de passer, comme souffrir d'avoir voulu, d'avoir été et de ne plus être. Souffrir d'avoir pu vouloir et de ne plus pouvoir vouloir.

 

487. Croire hésiter sans pouvoir décider. Et finir pourtant par choisir. En déduire s'être fait déterminer et s'être illusionné en ayant cru pouvoir choisir autrement.

D'avoir dû choisir, se convaincre d'avoir su choisir. D'avoir pu choisir, se convaincre de n'avoir pas choisi.

 

937. Pouvoir vouloir. Du coup, philosopher pour dramatiser. Choisir comment refuser de s'exprimer et comment s'exprimer autrement. Décider de nommer, d'employer et de relier autrement. Organiser et contraster autrement. Créer et mythifier autrement, etc.

 

440. Dire, pour représenter. Ou sans vouloir représenter. Pour dire. Ou même pas pour dire. Et sans vouloir ne pas dire. Ni vouloir dire. Ni vouloir s'abstenir de dire. Sans vouloir. Ni vouloir ne pas vouloir. Sans penser dire. Ni penser n'y pas penser. Etc.

 

732. Croire ne jamais pouvoir vouloir, ou croire toujours pouvoir vouloir. Faute de concevoir. Ou d'imaginer. Ou en voulant le croire. Ou en croyant devoir le croire. Ou comme pour s'interdire, etc.

40. Croire pouvoir se libérer. Croire pouvoir juger, accepter, refuser ou s'engager. Croire pouvoir vouloir. Oser vouloir.

Éteindre ou enflammer. Aller penser là où ne pas devoir aller. Oser croire devoir vouloir.

 

 

16. Croire manquer

 

319. Croire ne pas être, ne pas avoir, etc. Croire ne pas voir, ne pas connaître, mais seulement voir paraître, sembler voir. Comme pour désirer et s'exciter à voir autrement, à faire exister autrement, à penser autrement, etc.

 

305. Voir, et déjà se sentir enclin à faire ressembler, hélas, à relier, à comparer, à différencier, etc. Penser ne pas voir sous prétexte de voir comme, ... Penser manquer.

 

275. Voir, et perdre en contemplant. S'ouvrir à sentir, et sentir échapper en s'ouvrant. Croire se trahir, désespérer, s'angoisser. De sorte à se réveiller.

 

309. Penser, et manquer de sentir. Sentir, et manquer de penser.

 

410. Pour avoir nommé, croire avoir masqué et transformé. Croire s'être abusé. Voir échapper.

Croire devoir masquer en nommant. Penser ne pas pouvoir échapper à masquer. S'obnubiler à penser masquer sans savoir pourquoi le penser.

 

308. S'exprimer, et donc supposer, souvent sans le savoir ou sans y penser, et préjuger, etc. Comme pour se décourager de se risquer à parler et s'inciter à se taire et ne plus penser. Comme pour s'encourager à accepter de se décourager, etc.

 

326. Manquer de préciser et de différencier. Manquer d'imaginer. Manquer de critiquer ou de douter, etc.

Commencer par penser manquer pour s'expliquer d'avoir tendu à mythifier et à se laisser fasciner. Puis craindre de mythifier à nouveau en expliquant par manquer.

 

196. Admettre de voir, au lieu de croire manquer. Admettre de voir vivre au lieu de penser avoir perdu.

 

 

17. Pouvoir croire

 

620. Faire craindre de peiner et de s'embrouiller par penser en l'ignorant, faire imaginer souffrir sans le savoir, pour convaincre d'écouter et de se laisser croire.

 

765. Croire pouvoir croire, en dépit de douter.

Se servir de douter pour se laisser croire : croire devoir croire en dépit de pouvoir douter.

 

585. Penser pouvoir toujours constater se fonder, comme pour décider de pouvoir toujours dire se fonder.

 

546. Croire ne pas pouvoir toujours savoir ni toujours ignorer. Puis croire ne pas pouvoir toujours fonder. De là croire ne pas pouvoir savoir ni s'assurer. Croire devoir flotter et douter, etc.

 

259. Inventer d'ajouter pour expliquer. C'est-à-dire supposer. Puis croire avoir dû supposer, sous prétexte d'avoir pu expliquer. Puis faire exister, sous prétexte d'avoir dû supposer. Puis chercher à préciser, sous prétexte de croire apercevoir. Etc., en croyant devoir croire.

 

409. Devoir savoir croire pour pouvoir croire. Et ainsi douter de pouvoir croire.

 

664. «Trop savoir pour pouvoir croire encore.» Chercher à savoir comment savoir pour réussir à croire.

Croire, mais ne pas savoir comment.

 

541. Pourquoi devoir refuser (ou se limiter) de savoir pour pouvoir croire? Pourquoi ne pas finir par croire à force de savoir?

 

480. Préjuger, sans s'y arrêter.

 

 

18. Savoir penser

 

23. Dire sans le laisser voir, pour éclaircir. Et obscurcir, pour exciter à voir.

 

298. Craindre de ne penser que pour s'arranger à s'empêcher de voir. Se reprocher non pas de penser, mais de manquer de penser, ou de ne pas savoir penser.

 

291. Penser ne pas savoir penser, à force de trop penser ou de trop affiner. Et penser devoir penser pour s'améliorer.

Penser, comme pour continuer d'apprendre à parler.

 

349. Croire savoir penser mais ne manquer que de savoir comment s'y employer.

 

872. Trop ralentir, ou trop accélérer, et manquer d'embrasser, manquer de voir. Redouter de s'engourdir à penser. De se rendormir en croyant s'activer.

 

335. Penser en ne pensant pas, voir en ne voyant pas : croire ne pas pouvoir penser du tout, en ne sachant pas pouvoir penser un peu. Ne manquer que de savoir.

 

489. Se cultiver assez pour savoir obscurcir et s'aveugler. Étudier de sorte à s'embarrasser. Croire savoir au point de ne plus imaginer pouvoir savoir autrement. Et se désespérer sous prétexte de savoir.

 

163. Penser, non pour ne plus penser, mais pour apprendre à jouir de penser, pour savoir en jouir.

955. Pourquoi s'appareiller à défaut de comprendre ou de s'adapter? Apprendre à penser sans s'en effrayer. Ni vénérer ni dédaigner de connaître. Ni s'autopunir ni s'autodétruire, etc.

 

393. Penser pour s'aider à penser. Risquer de se perdre en cherchant à préciser, et risquer de se perdre en omettant de préciser. S'étonner de souffrir de ne pas savoir juger.

 

389. Choisir comment penser, et s'abêtir en s'obéissant.

Pour se guérir de penser, apprendre à penser.

Penser, se bercer, s'endormir.

 

 

19. Finir de se libérer

 

994. Aimer pour se laisser sauvegarder de se disperser.

 

764. Transformer en agissant, mais perdre en transformant. Se libérer en agissant, mais perdre en se libérant.

Se désespérer de réussir à se libérer. Se désespérer de devoir n'être plus pour être.

 

760. Se libérer en connaissant, mais s'aliéner en vénérant de connaître. Puis s'encourager à se libérer, et s'aliéner autrement. Douter de pouvoir se libérer, sous prétexte de croire ne jamais finir de se libérer.

 

215. Douter de finir de se libérer. Se délivrer ici pour aussitôt se soumettre ailleurs.

 

809. S'effrayer de ne plus dépendre : de ne plus varier, de ne plus changer, d'avoir réussi à s'idéaliser et à s'isoler.

 

376. Écrire ou lire pour trouver pourquoi aimer et pourquoi, malgré tout, ne pas s'identifier.

Se réjouir d'aimer pour pouvoir se libérer, d'admirer pour pouvoir envier et s'aiguillonner, etc.

831. Agir en aimant. Pour continuer de dépendre et pour faire signifier.

 

723. Pourquoi penser ne pouvoir se réjouir qu'en s'autonomisant et en s'épargnant de se laisser troubler et affliger?

S'avilir pour se libérer. S'horrifier de s'avilir. S'abandonner à s'exalter de se dégoûter. Souffrir de jouir de s'angoisser. S'écœurer de s'apaiser de déchoir, etc.

 

728. Mentir, et ainsi avilir. Respecter assez pour ne plus supporter de mentir et de se cacher. Préférer déchoir, de manière à pouvoir se rapprocher. Et à commencer d'aimer. Déchoir pour mériter d'aimer. En pensant s'épurer.

 

896. Finir de se libérer, pour enfin finir de servir.

 

 

20. Vouloir douter

 

590. Penser ne pas pouvoir douter, faute de vouloir douter. Et ne pas se contredire juste pour en avoir décidé ainsi.

 

935. Se libérer : accepter de vouloir et de chercher. Renoncer à s'assurer et à se sécuriser pour accepter de douter et de se risquer. Accepter de s'angoisser, de s'isoler, de se désordonner pour pouvoir expérimenter et créer comment vivre.

 

32. Choisir de douter et d'ignorer, pour se défier, plutôt que rêver ou faire semblant de croire. Croire devoir refuser d'admettre et de se laisser consoler. S'imposer de douter.

 

205. Loin de vouloir détruire, ironiser pour exiger, interroger pour éclaircir.

 

125. Penser devoir s'échapper, devoir varier et comparer. En voulant ne pas pouvoir en finir de décrire.

Vouloir ne pas douter, en craignant de ne jamais finir de douter.

181. Varier à juger, sans pourtant se tromper. Varier, sans pourtant douter. Pourquoi ne vouloir interpréter que pour douter?

 

41. Concevoir ou décrire ainsi. Croire avoir voulu décrire ainsi, comme pour douter de devoir décrire ainsi. Croire avoir voulu douter de devoir décrire ainsi, comme pour douter de devoir en douter.

 

294. Douter, comme pour se libérer. Vouloir douter, comme pour refuser de se conformer et de se laisser faire.

 

 

21. Douter de pouvoir

 

677. Penser, comme pour errer.

Préférer croire vagabonder, et dériver. Croire devoir hasarder. Et pourtant contribuer ainsi tout de même à ordonner.

 

707. S'innocenter : en prétendant ne pas pouvoir faire autrement. Ou bien pouvoir faire autrement, mais ne pas le savoir. Ou encore pouvoir faire autrement, mais devoir faire ainsi. Ou bien ne pas pouvoir se déterminer à agir sans subir. Etc.

 

337. Douter de pouvoir. En voulant douter de vouloir. Ou de pouvoir vouloir. Ou de vouloir pouvoir vouloir, etc.

Douter de pouvoir. En voulant douter de savoir. Ou de pouvoir savoir. Ou de savoir pouvoir. Ou de savoir pouvoir savoir. Ou de pouvoir savoir pouvoir, etc.

Douter de pouvoir. En voulant douter de devoir, etc.

 

675. Se perdre, ou l'imaginer, pour s'encourager à se régler. Se handicaper pour se dépasser, légiférer pour s'appareiller, se réformer pour se traiter, etc.

Penser devoir s'inquiéter, se déformer, se dégrader, s'humilier, etc., pour se justifier de réfléchir.

 

666. Se régler pour ne pas se perdre. Chercher à retrouver, à se perdre, pour se rassurer.

Donc, se régler, et ainsi, se perdre, en oubliant d'errer par penser.

 

633. S'exagérer de vouloir et de pouvoir : s'imaginer se perdre à se régler.

 

211. Souffrir à croire errer. Croire devoir souffrir d'errer. Croire errer pour trop comprendre.

 

 

22. Servir de douter

 

561. Douter et raser, pour finir par remettre petit à petit. Et ainsi consentir à croire : ordonner et affirmer pour accepter de se fier. Douter pour croire.

 

761. Douter comme pour se garantir de se libérer. Commencer par croire s'être laissé abuser. Après avoir douté, croire sans plus douter. Douter, et finir par croire autrement.

 

625. Choisir comment se décrire : s'imaginer douter (et ne jamais pouvoir savoir), de manière à se justifier de se convertir.

 

611. Douter, comme pour convaincre : troubler, prétendre expérimenter, étonner en substituant, s'imposer en déconcertant... Et oublier de douter là où se faire respecter.

 

574. Tantôt penser devoir pouvoir se justifier de douter. Et tantôt douter sans savoir pourquoi ni chercher à servir. Douter pour expérimenter, tester, s'aventurer. Pourquoi penser ne pas pouvoir douter sans pouvoir se justifier de le faire?

 

71. S'étonner. S'étonner de s'étonner. S'étonner de s'étonner de s'étonner, etc. Ou : pourquoi ne pas se risquer à –questionner sans savoir pourquoi? Questionner pour se –surprendre.

 

73. Obscurcir en questionnant, comme pour se convaincre de devoir continuer d'expliquer et d'éclaircir en répondant. Ou pour éprouver pourquoi continuer de questionner.

 

' 172. Critiquer, moins pour rejeter que pour prévenir, alarmer.

Douter et recommencer de douter, non pour anéantir, mais pour s'assurer et recommencer d'assurer.

 

 

23. Douter de devoir

 

775. Suivre? Avancer sans savoir vers où ni pourquoi?

Hésiter à s'engager, sans négliger ni attendre ni craindre, mais en voulant ainsi refuser. Douter de devoir.

 

303. Se protéger, se conserver, et mourir de s'économiser.

 

988. Attendre, accepter de ne pas se précipiter, de délibérer, de mûrir, etc. Tout à coup penser ne plus pouvoir espérer progresser et ne plus devoir attendre ni différer.

 

214. Pourquoi devoir progresser et se soumettre? Pourquoi se croire tenu de s'enchaîner? Pourquoi croire devoir signifier en vivant?

 

821. Préjuger obéir. Sans savoir pourquoi, se croire régi, déterminé. Croire devoir, pour ne pas imaginer pouvoir faire autrement. Croire ne pas pouvoir échapper, comme pour se rassurer.

 

779. Préférer croire fonctionner en pensant. Et ainsi s'innocenter et se supporter.

Préférer croire devoir et ne pas pouvoir résister. Et ainsi se disculper et dédramatiser de penser.

 

609. Commencer par croire devoir croire. Puis douter de devoir croire. De là croire devoir douter. Et finir par douter de devoir douter. Ou bien douter de devoir.

 

237. Croire devoir douter de devoir, sous prétexte de pouvoir en douter.

 

597. Croire pouvoir, mais douter de devoir, et finir par se désespérer, faute de croire. Espérer, mais manquer, faute de croire. Se vaincre en décidant de ne pas douter.

 

 

24. Pouvoir savoir

 

823. Distinguer, disperser, disposer. De manière à relier et à expliquer.

 

547. Penser ne pas pouvoir savoir sans pouvoir savoir autrement. Penser devoir douter sous prétexte d'imaginer pouvoir savoir autrement. Penser ne pas pouvoir savoir, sous prétexte d'imaginer pouvoir choisir, etc.

 

404. Refuser de pouvoir jamais objectiver ou de pouvoir jamais subjectiver. Comme pour se restreindre de penser.

Parfois s'accommoder d'objectiver, parfois de subjectiver.

 

363. Se satisfaire aussi bien d'expliquer en expérimentant que d'expliquer en redécrivant. Ne chercher qu'à trouver comment s'accorder.

 

540. Pourquoi croire déchoir et s'humilier, sous prétexte de ne pas pouvoir en finir de définir et de démontrer? Pourquoi croire ne pas le pouvoir, sinon pour en avoir décidé ainsi? Pourquoi avoir cru devoir définir et démontrer?

 

133. S'imaginer ne pas pouvoir savoir, pour se convaincre de croire. Craindre de ne pas pouvoir savoir, craindre de devoir croire.

 

119. Croire devoir croire pour pouvoir savoir. Croire devoir se justifier de croire pour pouvoir savoir. Croire devoir savoir se justifier de croire pour pouvoir savoir, etc.

Savoir sans croire, savoir ou croire, savoir et croire, etc.

539. Ne s'occuper ni de devoir croire ni de pouvoir croire, mais seulement de pouvoir savoir.

 

445. Penser devoir comprendre pour s'intéresser. Croire pouvoir savoir. Et aussitôt, d'avoir compris, cesser de s'intéresser.

Théoriser, et déjà s'ennuyer de penser.

 

 

25. Douter de finir

 

977. Souffrir de devoir mourir? S'inquiéter de penser mourir? Croire devoir mourir? Croire ne pas pouvoir en douter? Sans l'avoir examiné?

 

' 197. Examiner, chercher, douter et poursuivre. Sans douter de trouver, croire ne pas devoir s'arrêter, comme pour s'apaiser.

 

102. Veiller à ne pas s'empêcher de distinguer, à ne pas s'entraîner à s'inquiéter davantage. Essayer d'expliquer, sans pencher à réduire. Lutter pour ne pas céder à croire en avoir fini. Se garder de s'empresser de se satisfaire et de se laisser fasciner. Et s'endormir à continuer de chercher.

 

634. Croire commencer et finir? Ou croire appartenir sans commencer ni finir, et donc sans durer ni changer?

 

136. Souffrir de voir finir en craignant de devoir finir. Et craindre de devoir finir en souffrant de voir finir.

 

755. Voir mourir, et donc mourir aussi.

 

965. Comment craindre de perdre? S'imaginer n'avoir encore jamais perdu. Comment s'effrayer de mourir? S'imaginer n'avoir encore jamais disparu.

Reconnaître par où s'être déjà éteint.

 

109. Varier à désirer, varier à se répondre. Douter de réussir à se consoler, comme pour douter d'en avoir fini. Nier pouvoir, en voulant nier devoir s'arrêter de réfléchir.

 

229. Croire devoir mériter d'ignorer. Croire devoir mériter de désespérer. Croire devoir mériter de finir.

 

 

26. Savoir se libérer

 

743. S'exiler pour risquer. Se replier pour se laisser croître. S'isoler pour aimer. Se concentrer pour donner, etc.

Savoir éviter de se laisser distraire, troubler ou déséquilibrer. Savoir s'isoler et en jouir. Et savoir aussi se rapprocher.

 

776. Se libérer, comme éviter de s'engager, de dépendre, comme se désengager, quitter, etc.

Se libérer, comme s'engager, choisir comment dépendre, etc.

 

453. Croire se libérer en échappant à se laisser déterminer. Croire se libérer en se libérant de déterminer. Croire se libérer en sachant comment se déterminer.

 

342. Comment se développer sans communiquer ni échanger? Aimer pour se connaître.

 

817. Travailler sans s'asservir, pour se libérer. Se lier sans s'entraver, pour s'individualiser. Se comprendre sans s'aliéner, pour se définir.

 

179. Connaître et connaître encore, de manière à décloisonner et à pouvoir transposer et ainsi se libérer.

 

752. Ne pas agir sans savoir le motiver : se laisser asservir en voulant agir, mais motiver d'avoir agi pour se libérer.

 

835. Comprendre, et aussitôt ne plus pouvoir résister. Savoir, pour choisir comment s'attacher.

973. Comment s'assurer de s'éveiller et veiller à ne pas s'endormir?

 

 

27. Vouloir penser

983. Commencer par penser, sans y penser. Puis penser penser, et ne pas pouvoir ne pas penser. Ensuite croire devoir penser pour pouvoir penser. En déduire penser.

 

26. Penser. N'avoir pas voulu penser. Avoir dû s'être fait déterminer à penser. S'être laissé asservir sans le savoir, etc. Penser, sans vouloir penser. Ni pourtant s'asservir.

218. Obéir sans y penser, et s'apercevoir trop tard s'être perdu et déformé ! Penser et s'obéir, et s'apercevoir trop tard s'être perdu et déformé !

856. Se ridiculiser à se vanter de s'obéir. Croire le laisser toujours assez voir.
Se tuer à penser, non pour s'assagir, mais seulement pour s'en vanter. Comme pour s'enorgueillir de s'abêtir et de le savoir.

878. Se pousser à jouir de penser pour ne pas renoncer à penser. Désirer penser, en dépit de douter de pouvoir en prendre assez conscience pour en jouir. Se réjouir de se sentir un peu marcher.

207. Vouloir penser pour ne pas désespérer de vivre. Pour essayer de moins souffrir. Désespérer en voulant pourtant soigner, alléger, soulager.

106. Penser vouloir s'encourager à penser. Ne se laisser ni empêcher ni arrêter de penser. Et redouter de n'arriver qu'à se décourager de penser.

110. Philosopher, comme lutter pour apprendre à penser sans paresser. Et sans s'en enorgueillir.
Éprouver plutôt que se laisser prouver. Et laisser éprouver plutôt que persuader en prouvant.

118. Ennuyer à démystifier. Faire fuir à laisser penser.

 

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