éditions de l'éclat, philosophie

JOSÉ BERGAMíN
L'IMPORTANCE DU DÉMON...


Sources et notices

 

 




L'importance du Démon.
Publié dans Cruz y Raya (Madrid, n°5, août 1933), ce travail (lu à la Residencia de Señoritas, de Madrid, en mai 1932), était précédé, comme il était de coutume dans cette revue, d'un plan que voici:
Pan-daemonium.
Médiation céleste. La lumière ténébreuse. Le sens de la vie. Contresens de la mort.
Superstition. Personnalité dramatique du Démon. Morale. Science sûre . Le pavement de l'Enfer.
L'opposition du Démon. Le langage du Paradis. “Une immobilité faite d'inquiétude.” La Tarasque.


L'hermétique Pensée des arts.
Publié dans Cruz y Raya (n°1, avril 1933), Bergamín datera cet essai de 1927. En voici le plan:
Les deux faces de la raison divine: Hermès et Orphée. Double jeu de la pensée.
Hermétisme et conjonction angélique. La vérité, critère de vie. Perspectives historiques et chats gris spirituels.
L'artefact imaginatif: jeu et jouet de la raison divine. Frontières poétiques: architecture et géométrie. Les extrêmes se touchent invisiblement.
La pensée dans le brouillard: aurore.


La disparate dans la littérature espagnole.
Publié dans La Nación (Buenos Aires) en quatre fois:
I. “La disparate considérée comme une forme poétique de la pensée / Madrid, mai 1936” (28 juin 1936).
II. “La disparate chez Cervantès, sainte Thérèse et Lope / Madrid, juin 1936” (19 juillet 1936).
III. “La disparate chez Quevedo, Gracián et Calderón.
IV. “La disparate chez les modernes: Valle-Inclán, Unamuno et Ramón Gomez de la Serna.


Obscure Espagne de Calderón.
Publié dans El Sol (Madrid) les 12, 19 et 26 avril 1936.


Réflexions sur l'indépendance de la tortue.
Publié dans El Sol le 14 juin 1936.


Rousseau, promeneur en rêves.
Publié dans Madrid. Cuadernos de la Casa de la Cultura (Valence) en mai 1937, Antonio Machado se montra enthousiaste de ce court essai (in “note en marge”, Servicio Español de Informacíon, 1938):
“C'est toute une nouvelle théorie de Rousseau que nous offre José Bergamín dans ce travail: ce que Rousseau a amené de nouveau dans les lettres européennes – dit Bergamín –, comme apport caractéristique, c'est l'intensification de la sensibilité pour l'exclusive perception du présent. Nouvelle, dis-je, est cette théorie que Bergamín explique et fonde avec beaucoup de raison et d'observations qui lui sont propres, car de Rousseau l'on a dit qu'il fut l'initiateur du romantisme, et le romantisme s'est défini comme une forme de temporalisation de l'art et de la vie en fonction nostalgique du passé.
Mais la contradiction entre ces deux théories est plus apparente que réelle. Car ce qu'il y a de spécifiquement romantique, c'est un sentiment du temps, étranger à tout classicisme, du temps vivant, dans le flux de notre conscience, et un temps vivant, un vécu temporel, est toujours un présent. Tout sentiment du temps commence nécessairement avec un sentiment de l'actuel. Le reste est une conséquence inévitable de ce fait des plus élémentaires. Bergamín le sait très bien et le souligne avec une grande assurance dans ses propos: La même fleur de l'instant – fleur de l'émerveillement – cette surface filante, bien qu'elle soit notre sang, ou en tant que telle – entant qu'elle est notre vie, notre conscience de vivre –, donne constamment à la parole de Rousseau ce mélancolique accent d'espérance qu'accentue, dans la douceur en proie à une existence tellement sensuelle ou sensée, l'amertume de tout perdre.
A juste titre, Bergamín appelle Rousseau néo-paradisiaque. Rousseau est en effet nostalgique de l'âge d'or, tourmenté, comme tout intense profiteur du présent, de l'impossible espérance du passé.
Pour Rousseau le temps fut, comme pour tous les hommes de sa trempe, son pire ennemi, celui dont il n'a jamais pu se libérer. Car contre le temps, il n'y a qu'un remède qui aurait été pire pour Rousseau que la maladie: la logique, essentiellement intemporelle. C'est en-dehors d'elle et enfoncé dans le temps que Rousseau passa toute sa vie. Telle fut sa grande servitude et sa grandeur.
Bergamín, qui a profondément étudié notre grand baroque Calderón de la Barca, si lesté de logique, nous parle aujourd'hui du romantique Jean-Jacques Rousseau, avec des paroles définitives.”


Labyrinthe du roman et montre du romanesque.
Publiée dans Cruz y Raya (n°33, décembre 1935), la première partie de cet essai était précédée des sous-titres, ainsi que de l'avertissement suivants:
Les yeux fermés. – 1. Homme perdu. – 2. Question palpitante. – 3. La raison de rêver. – 4. L'illusion des yeux. – 5. La raie lumineuse. – 6. Situation critique.
“Ce travail et sa seconde partie – que nous publierons dans le prochain numéro – ont été lus à l'Ateneo obrero de Gijón ces derniers jours de décembre. D'ici je les dédie à mes auditeurs – aujourd'hui mes amis –, puisque c'est à leur demande qu'ont été écrites ces considérations sur le roman et le romanesque.”


La seconde partie, publiée donc en janvier 1936 (Cruz y Raya, n°34), était précédée des sous-titres suivants:

1. Trois ennemies de l'âme. — 2. Romanesque et romantisme. — 3. Le pavement de l'Enfer. 4. L'ennui mortel. — Monde de perdition. — 6. L'envers du monde. — 7. La chimère de Balzac. — 8. Le monde par un trou de serrure. — 9. Passer et survenir. — 10. L'illusion du cœur. — 11. Don Quichotte aux portes de l'Enfer.

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