l'éclat

  ami(e)s et ami(e)s d'ami(e)s...
   On a beaucoup de mal à tenir à jour cette page. Elle pourrait aussi accueillr vos contributions, compte-rendus etc. soumettre vos textes à infos@lyber-eclat.net

 

 

Pour recevoir le catalogue écrivez-nous à infos@lyber-eclat.net

Vous pouvez également télécharger une version du catalogue 2015 (PDF)

 


"De la musique avant toute chose"...

Le "myspace" de Dr Raphael et son acolyte Mc Möhrr, pour accompagner vos lectures en ligne... de la TAZ et autres bolo 'bolo...

Et, des mêmes, deux vinyles sont parus chez Eklectik records...


La meilleure glace de Venise chez Alaska, à quelques mètres de San Giacomo dell'Orio, dans le Sestiere de Santa Croce, Calle Large dei Bari... préparée, servie et commentée par Carlo Pistacchi. "buon appetito"...
 

Actualité de Jules Lequier

Vient de paraître aux éditions La part commune, un ouvrage de Goulven Le Brech (archiviste à l'EHESS) consacré au philosophe breton Jules Lequier (1814-1862). Retraçant la vie du philosophe à la fois à partir des documents publiés (dont la "Biographie de Lequier" par Prosper Hémon, édité par Gérard Pyguillem à l'éclat, en 1991) et de documents inédits du fonds Lequier de la bibliothèque de Rennes, l'ouvrage présente également un choix de textes et quelques inédits. Il est également illustré et publie le seul portrait connu de Lequier à l'âge de 20 ans (le visage de la statue qui se trouve sur sa tombe à Plérin étant celui du librettiste Henry Murger, puisque le statuaire réalisa la statue bien des années après la mort du philosophe et ne put disposer de description suffisament précises, sinon qu’"il ressemblait à Henry Murger"!).

On ne revient pas assez souvent sur ce philosophe sans équivalent dans la philosophie française du XIXe siècle, qui fut copié et repris par tous jusqu'à Sartre qui donne une définition de l'existentialisme qui est une phrase reprise textuellement de Lequier: "Faire, non pas devenir, mais faire, et en faisant, SE FAIRE".


 


De nouveaux venus sur la planète du lyber : les éditions les perceurs de fors s'y mettent aussi après Agone, Lux, e®e... et quelques initiatives d'auteur... comme la mise en ligne par Juan Asensio de son essai sur Steiner publié chez l'Harmattan http://stalker.hautetfort.com/

En outre, une nouvelle maison d'édition, Zones, vient d'être créée sous la houlette des éditions de la Découverte. Zones semble avoir décidé de mettre en pratique le principe des lybers, et on ne peut que s'en réjouir... On aura au moins fait ça dans notre vie...


Un collector dickien enfin réédité et augmenté.

En 1992 Hélène Collon – à qui l'on doit, entre autres, l'édition des nouvelles complètes de Dick chez Denoël, et la traduction de Dernière conversation avant les étoiles à l'éclat – faisait paraître chez Encrage Le Kalédickoscope. Regards sur Philip K. Dick, une anthologie de textes critiques (ponctués par un entretien en 2 parties, et ouvert par «Le monde que je décris» de Dick lui-même), qui en révélait au public francophone les "multiples facettes". Epuisé depuis longtemps le Kalédickoscope reparaît chez Encrage/BellesLettres, revu et augmenté d'un texte de Robert Silverberg sur les fictions courtes de Dick. Occasion de revenir sur les autres dimensions (philosophiques, prophétiques, libertaires) d'un auteur que la machine à broyer cinématographique tendrait à nous faire passer pour un bon scénariste de films quelquefois moyens (si on excepte le chef d'oeuvre de Ridley Scott, Blade Runner, que s'efforcent d'égaler sans succès les plus récentes adaptations...)

(Vous pouvez même l'acheter en ligne à la librairie Ombres Blanches à Toulouse, cliquer ici, ou chez Sauramps à Montpellier, cliquer ici ça vous fera visiter des librairies et ça vous changera d'Amazon...)


Un bibliothèque virtuelle pour aveugles et mal-voyants... C'est le projet de l'association braillenet.org. Un clavier en braille permet de lire des fichiers html. Reste maintenant à convaincre les éditeurs de confier les fichiers de leurs ouvrages pour ce serveur sans équivalent.

 


 

L'expo est terminée depuis longtemps, mais Guy Goldstein continue de peindre et exposera peut-être à nouveau à la même galerie.

 

Les nostalgies digitales de Guy Goldstein

À LA GALERIE "THE HEDER", TEL AVIV

La perspective en abîme de l'ordinateur nous contraint à toujours regarder devant, sur les fenêtres béantes des fonds d'écran en aquarium, inséparables désormais de notre double machine. Pourtant, dans leur netteté accomplie, les oeuvres en diptyque ou triptyque de Guy Goldstein portent un regard à rebours vers un temps sans ordinateur, temps d'une enfance entrevue à travers un oeil épris du détail, soucieux du microscopique, qu'il parvient à agrandir jusqu'à ce que le grain de matière se tienne là devant nous, sur toute la surface de la toile, rappelant ces moments si troublants de l'enfance où les choses nous paraissaient encore démesurément grandes... Une table que l'on ne parvient pas à atteindre, un pied d'adulte, une chaise sur laquelle on se hisse, une large main se posant sur le front pour apaiser la fièvre et semble le recouvrir tout entier, ou la simple distance entre la porte et le sofa, qu'il nous faudra parcourir, dodelinant sur nos jambes infléchies.

C'est ce souci des détails de l'enfance, ces moments de vie minuscules, qui reviennent alors sous leur forme magnifiée sur les «toiles en écran plat», de Guy Goldstein, dans un impeccable silence, comme si les mots, dans ce retournement fatal, s'étaient soudainement transformés en concrétions de sel que la bouche, cachée sous les gribouillages d'encre noire, ne peut plus prononcer.

Ici, deux enfants sont assis sur un canapé aux côtés de leur mère. Le millimètre carré de tissu années 50 se déploie jusqu'à envahir la seconde toile, et offre au regard un champ de liberté qui lui permettra d'aller au plus profond de ce moment intime. Tandis que les points-voyelles du livre d'enfant qui guident les premières lectures se détachent de la feuille et volètent dans la pièce comme autant de lucioles sonores, la photo de l'enfant déguisé en lapin pour la fête de Pourim, vient se poser sur la couverture du livre dont il est le héros.

Là, de minuscules grains de sable constellent une ultime scène sans personnages et les rayures d'un pagne recouvrent toute l'étendue de la terre. Quel désert traversera celui qui a déposé là ses sandales et son habit rayé? Se peut-il qu'il revienne? Le temps efface la proportion et la gravité.

Ne reste, sur une troisième série que le sérieux des hommes assis autour d'une partie de cartes, de ce côté-là de la méditerranée, encore distinct dans la mémoire grâce à la précision du motif de la nappe qui renvoie en écho le souvenir des toiles d'un Jean Dewasne.

L'art par ordinateur brouille les frontières du talent et de la dextérité. Il laisse souvent perplexes les amateurs de «Terre de Sienne Brûlée» et des pinceaux de soie. Mais dans sa capacité à restituer, par la machine, ce qui distingue expressément l'humain de la machine, ce qui distingue l'implacable mémoire digitale du souvenir imprécis des «hautes et fines enclaves du passé», Guy Goldstein a la générosité d'un grand artiste contemporain.



Quelques éditeurs...

Editions Champ Vallon http://www.champ-vallon.com

Editions Jérôme Millon http://www.millon.com

Editions Corti http://www.jose-corti.com

 

Quelques nouvelles du Lyber...



 

Un éditeur de Science Fiction américain a mis en ligne gratuitement et intégralement une partie de son catalogue, selon un principe très proche de celui du LYBER: http://www.baen.com/library/
Un auteur (Eric Flint) fait le bilan de 18 mois de cette expérience, extrêmement concluante sur le plan de la vente de livres http://www.baen.com/library/palaver6.htm

Ce site m'a été signalé par Michael qui rassemble sur le site http://boson2x.org, un grand nombre d'informations sur les licences de libre diffusion...


 


Quelques amis, amis d'amis, amis d'amis d'amis...

Une liste d'amis "italiens" en cliquant ici.


 

Une édition de bolo'bolo en hébreu. Traduit par Yair Or, aux éditions Ov-Zap, Tel Aviv. De plus, le site permet d'accéder aux différentes éditions de bolo en polonais, portugais, anglais, etc...





Pour les habitants de Tel Aviv ou les touristes de passage, des visites des immeubles Bauhaus de Tel-Aviv sont organisées par le Bauhaus Center de Tel-Aviv, où est également en vente le livre Des Maisons sur le sable (voir page nouveautés)

Pour tous contacts : Micha ou Shlomit Gross: 99 rue Dizengoff - Tel Aviv Tel 00 972 (0)3 522 02 49 ou par le site http://www.bauhaus-center.com

ou par mail à info@bauhaus-center.com

Le Bauhaus center a récemment déménagé et offre désormais un bel espace d'exposition pour ceux que le sujet intéresse.

 



La Bibliothèque moyen-orientale de Jacques HASSOUN (1936-1999). Collection sur l'Egypte de l'antiquité à la fin du XXème siècle est accessible sur le site http://bibliohassoun.org  
Livres d'histoire, de société, de politique, de religion, de littérature, de géographie, de philosophie, d'art et cinéma.
Jacques Hassoun, médecin, psychanalyste, écrivain, président de l'association pour la sauvegarde du patrimoine culturel des juifs d'Egypte, a réuni de 1970 à sa mort (1999) un grand nombre (1000) de livres, revues, cartes postales et photos sur le Moyen-Orient.
Originaire d'Egypte, Jacques Hassoun appartenait à la communauté juive. Il parlait et lisait l'hébreu et l'arabe.
Il n’est pas excessif de dire que Jacques Hassoun avait une passion pour son pays d’origine dont il n’a cessé de faire entendre les richesses à tous les niveaux : celui de la langue : le parler des gens du Caire, d’Alexandrie, du delta, les blagues ; celui de ses écrivains, cinéastes, artistes, hommes de science ; celui des récits de voyage ; celui de son histoire : depuis l’antiquité l’Egypte a connu et sédimenté des cultures multiples : pharaonique, ptolémaïque, chrétienne, copte, juive, ottomane, musulmane, méditerranéenne. Son histoire moderne des XIXème et XXème siècles est le théâtre de bouleversements radicaux et sa situation géopolitique l’amène à être dans la proximité la plus grande avec les points de tension actuels.
C'est cette Egypte là, allant des histoires singulières à la grande Histoire, dont est porteuse la bibliothèque de Jacques Hassoun. On y retrouvera son érudition et la multiplicité de ses intérêts.

Jacques Hassoun fut l'un des premiers auteurs des éditions de l'éclat. Le même livre, correspondance avec l'écrivain marocain Abdelkebir Khatibi a paru en 1985. Les Indes occidentales, aujourd'hui épuisé, inaugura la collection "Le fauteuil de Patio", issue de la revue Patio dont il fut l'animateur avec Claude Rabant.